Assemblée Générale 2019 de l’AFC

logo-afc.jpgAssemblée Générale 2019 de l’AFC : mardi 5 mars à Maria no te Hau (7H30 – 16H)

L’AFC est l’unique mouvement familial avec un statut d’association de loi 1901, guidé par l’enseignement social de l’église catholique et, en tant que telle, elle agit en représentant toutes les familles en Polynésie. 

Après l’AG 2018 marquée par la présence du président national des AFC, Jean-Marie Andrès, celle de cette année sera encore une fois importante avec le programme suivant :

- Dès 6H : petit déjeuner offert par la paroisse.

- 7H30 : Début de l’Assemblée générale 

- Faariiraa paroissial 

- Présentation du bilan moral et financier de l’AFC de l’année 2018 et vote du quitus.

- Enseignement de Mgr Jean-Pierre Cottanceau sur le thème de l'AG "culture de vie et culture de mort"

- Interventions de la ministre de la famille, Isabelle Sachet – du président Edouard Fritch 

- Choix de suivre un des 5 ateliers d'information-débat durant 2 heures concernant des sujets de société actuels : 

> bioéthique et PMA (révision de la loi en 2019)

> éducation sexuelle et Gender

> addictions : alcools et drogues

> violences intrafamiliales

> consommation et surendettement.

- Messe suivi du repas préparé par la paroisse.

- Après-midi : chants et danses récompensés par des lots.

Cette journée sera un temps de rencontre, de partage dans la fête entre les familles.

Venez et invitez d'autres familles à venir à cette journée de rencontre, de partage et de fête. Bienvenue à vous tous.

Pape François, à la rencontre mondiale des familles en août 2018 à Dublin :  « … En m’adressant aux autorités, au Château de Dublin, j’ai réaffirmé que l’Église est une famille de familles et que, comme un corps, elle soutient ses cellules dans leur rôle indispensable pour le développement d’une société fraternelle et solidaire. »

 

Un projet de loi pour autoriser les sages-femmes à réaliser des IVG 

Lu dans Tahiti Infos du 15 février 

Les représentants à l'assemblée ont été saisis le 10 janvier pour donner leur avis sur un projet de loi déposé par le gouvernement qui prévoit que les sages-femmes au fenua soient autorisées à réaliser des IVG par voie médicamenteuse. 

Depuis près d'un an, les sages-femmes au fenua peuvent réaliser le suivi gynécologique des femmes en bonne santé. Le projet de loi de modernisation du système de santé, déposé par le gouvernement français, prévoit d'autoriser prochainement les sages-femmes à réaliser des interruptions volontaires de grossesse par voie médicamenteuse. Dans les départements français, les sages-femmes peuvent effectuer les IVG depuis 2016. 

Aujourd'hui, en Polynésie française, les interruptions volontaires de grossesse ne peuvent se pratiquer qu’au sein d’un hôpital ou une clinique. 1 016 interruptions volontaires de grossesse ont été pratiquées en 2018, soit un taux de 11,1 interruptions volontaires de grossesse pour 1000 femmes, plus faible que celui de la métropole (14, 5 interruptions volontaires de grossesse pour 1000 femmes en 2012)

Notre remarque : Les sages-femmes comme les docteurs en charge de mettre au monde des bébés, ne sont-ils pas en contradiction avec leur vocation qui est celle de donner la vie ? La Polynésie n’est pas obligée de suivre certaines lois mortifères que la métropole essaie de nous imposer, comme notre statut « d’autonomie » nous l’autorise encore.

 

«Parent 1» et «parent 2» à la place de « père » et « mère » dans les formulaires scolaires

La reconnaissance de l'homoparentalité dans les formulaires scolaires vient d’être adoptée le 12 février par l'Assemblée nationale via un amendement d’une députée de La République en marche  Valérie Petit, dans le projet de loi « sur l’école de la confiance », malgré la désapprobation du ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer.

Vives réactions des élus LR (les Républicains) dont Xavier Breton : « Effrayante idéologie, qui au nom de l’égalitarisme sans limite prône l’effacement des repères, y compris familiaux » 

Devant le tollé général suscité, la députée en charge de cet amendement devrait déposer en seconde lecture à l’Assemblée nationale un autre pour remettre les options « père ou mère », et en laissant aux familles le choix de combiner les termes.

 

Éducation nationale : de la défense à la propagande de l’homosexualité et du transgenre

Lancée fin janvier à l’attention des directeurs d’établissement scolaires, la campagne « ça suffit ! » a été soutenue par un rapport intitulé « Prévention de l’homophobie et de la transphobie » dans les collèges et les lycées. 

Jusque là l’Éducation nationale prônait une pédagogie de la défense, l’acte d’homophobie étant un délit et puni, et devait être dénoncé. 

Maintenant, pour faire reculer l’homophobie et la transphobie, par voie de campagne publicitaire, on passe de la prévention à la promotion.  

Ainsi, le personnel enseignant devra « citer positivement les personnes LGBT pour leur contribution à la littérature, à l’histoire ou aux arts ». 

 

Cathophobie avec les attaques de lieux de cultes catholiques et l’image salissant le clergé

- Ignorance des 9 lieux de cultes catholiques attaqués entre le 28 janvier et le 10 février

Contrairement aux idées reçues, l’Église catholique et les Églises chrétiennes détiennent le record d’atteintes aux lieux de culte : 878 sur les 978 actes recensés. Soit une moyenne de 2 par jour. (Selon les chiffres 2017 du ministère de l’Intérieur)

Les attaques de cultes catholiques avec des profanations graves n’ont suscité aucun message de soutien aux catholiques du ministre de l’Intérieur et des Cultes, Christophe Castaner.

Le gouvernement a condamné fermement les attaques contre le judaïsme, on s’étonne de constater qu’il n’y ait aucune réaction face à cette vague de haine à l’encontre du catholicisme.

- Battage médiatique sur les présumés affaires d’abus sexuels 

En revanche, les affaires de pédophilie et d’abus sexuels frappant le clergé catholique figurent en grand dans les médias jusque dans les écrans de cinéma, malgré la présomption d’innocence des personnes incriminées.