AFC septembre 2019

 

logo-afc.jpgDétails à lire et à partager  dans la page Facebook « association familiale catholique de Polynésie »

- Poursuite des actions d’information sur le projet de loi Bioéthique soumis au vote fin septembre :

> Sur ce sujet, les membres du bureau ont rencontré successivement la députée Maina Sage le 25 juillet, le député Moetai Brotherson le 30 août et la députée Nicole Sanquer le 2 septembre. Une proposition d’amendement leur a été envoyée pour exonérer la Polynésie de l’application de cette loi par ordonnance selon l’article 31 ; mais sera-t-elle prise en considération ?

> Un courrier de demande d’entretien a été envoyé aux président Fritch, Tong Sang pour que l’Assemblée de Polynésie émette un vœu à l’issue d’un débat, ainsi qu’au président du Cesec pour une auto-saisine.

> Une pièce de théâtre ‘Simone veille » sur l’histoire de l’IVG sera jouée presque au moment du vote de la loi bioéthique.

Dérision : à la place de l’enfant de l’amour à supprimer, remplaçons par un enfant fabriqué en laboratoire dans une éprouvette.

- Notre regard sur l’actualité économique du Fenua :

>: Inégalités de revenus et politique sociale insuffisante – le pua-a toro et PPN – paradoxe entre augmentation du PIB et persistance du nombre élevé de chômeurs

> Témoignages des familles : Fléau du Bingo et ses ravages – les effets pervers du mode de fonctionnement du chèque emploi service

 

Lu dans les médias

- De nouveaux programmes scolaires pour les classes de seconde et de première

- Contrôle continu pour le tronc commun

- Retour de la chronologie en Histoire-géographie

- Enseignement moral et civique sur l’égalité « femmes-hommes » avec des sujets de société qui vont des problèmes bioéthiques à l’étude de la fabrique de l’information.

- Sciences de la vie et de la Terre : thèmes du développement durable et de l’évolution du vivant.

Dans les futurs manuels de seconde et première, place importante du sujet de la sexualité : assistance médicale à la procréation, identité et orientation sexuelle et défense des droits des personnes homosexuelles en France.

- Le premier ministre hongrois, Viktor Orban leader des “pro-famille”

Il a présidé, jeudi 5 septembre, une réunion internationale devant un parterre de personnalités venues du Brésil, des États-Unis, d’Afrique ou Europe de l’Est visant à promouvoir “le modèle de la famille traditionnelle” et à encourager la natalité au nom des « valeurs chrétiennes ».

Menant une forte politique nataliste, Viktor Orban, à l’opposé de plusieurs pays européens dont la France,  il a tenu à souligner que cette victoire des « pro-familles » ne serait possible qu’à condition « d’une résurgence du christianisme en Europe ». Il n’a pas hésité à qualifier « d’idiote » et de « contre nature » l’idée même d’avoir moins d’enfants pour sauver la planète.

- PMA, les mises en garde des psychiatres

La commission spéciale de l’Assemblée nationale sur la bioéthique recevait des psychiatres, ce jeudi 5 septembre, pour sa dernière audition de la semaine. Les trois spécialistes ont mis en garde les députés sur certains « risques » que présente l’ouverture de la PMA.

Pierre Lévy-Soussan, psychiatre et psychanalyste voit dans l’effacement « à la fois symbolique et réel » du père un « problème essentiel ». Avec cette nouvelle loi, la société va dire qu’elle « n’a pas besoin d’un père pour un enfant. Sur le terrain de la protection de l’enfance, cela aura des conséquences ». Selon lui, elle aboutira à une « discrimination » de l’enfant privé de père. « On le met dans une scène d’engendrement impossible à penser pour lui. »

Interrogée sur l’idée d’un effacement du père, Myriam Szejer, pédopsychiatre et psychanalyste,  reconnaît qu’on est dans « une société en pleine mutation » et Catherine Jousselme, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent « une révolution de société » en ajoutant : « Un bébé ce n’est pas juste ce qu’on veut. »