Fin de l’année académique au Grand Séminaire

Mgr CottanceauLe Grand Séminaire vient de célébrer la messe de clôture de l’année académique 2016-2017. L’occasion est donnée d’attirer l’attention sur une institution qui compte beaucoup pour notre diocèse et l’avenir de notre Eglise locale.

Rappelons tout d’abord que le Séminaire a ouvert en 1984 et depuis il a contribué à la formation de tous nos prêtres diocésains et religieux, également des prêtres du diocèse des Marquises, de Wallis et Futuna. Des religieux, des religieuses, des laïcs comme auditeurs libres ont aussi pu bénéficier des cours donnés par l’institution.

Il convient de rendre grâce au Seigneur pour tous ceux et celles qui ont accepté de participer à cette œuvre de formation : des laïcs, des prêtres, des religieux. Notre diocèse leur doit à tous une grande reconnaissance.

Malgré tout, le Grand Séminaire est une institution fragile dans la mesure où son existence dépend d’abord du nombre de séminaristes. Nous avons terminé l’année avec 5 séminaristes et une entrée est annoncée pour l’année prochaine. Ce chiffre est relativement bon en le rapportant au nombre de catholiques que compte notre pays. Il est même meilleur que celui de nombreux diocèses métropolitains.

Nous ne pouvons toutefois diminuer nos efforts pour susciter de nouvelles vocations. L’une de nos inquiétudes concerne par exemple l’avenir du corps professoral. Nous ne pouvons pratiquement plus compter sur un apport extérieur. Les futurs formateurs se trouvent parmi les séminaristes.

Nous rendons un hommage particulier au père Claude Jouneau, prêtre de la Compagnie de Saint-Sulpice, qui a été supérieur du Grand Séminaire de 2004 à 2013, puis professeur en diverses disciplines. Il prend sa retraite cette année et continuera de servir notre diocèse en paroisse.

L’appel est à nouveau lancé à toutes nos communautés chrétiennes et nos familles catholiques. Chaque fidèle, chaque communauté est responsable de l’avenir de l’Eglise. Le diocèse fait bien des efforts de son côté en mettant en place des retraites vocationnelles régulièrement par le biais du Service Diocésain des Vocations. Contrairement aux idées reçues, les vocations ne tombent pas du ciel !

+ Mgr Jean-Pierre COTTANCEAU