C’est la rentrée !

Mgr CottanceauLes écoles de la foi du mois de juillet ont débuté cette semaine. Comme chaque année, des jeunes et des adultes choisissent de passer un mois dédié normalement aux vacances et aux loisirs à se former aux vérités de la foi et à l’enseignement de l’Eglise.

Antioche (pour une initiation à la vie chrétienne et en Eglise), Emmaüs et le Ha’api’ira’a Katekita (pour la formation à des ministères investis), Nazareth (pour la formation des catéchistes) et l’école de la catéchèse en langue tahitienne, les classes de Reo Maohi (pour la maîtrise de la langue), le Ha’api’ira’a Nota (pour la conduite du chant), Sykar (pour les jeunes) : nos écoles sont une vraie bénédiction pour notre diocèse !

En scrutant l’évangile de ce dimanche (Mt 11,25-30), les paroles de Jésus offrent une belle indication quant à l’esprit qui devrait régner dans nos écoles et dans le cœur des participants : accueillir la révélation donnée par Jésus Christ et connaître le Père, venir à Jésus Christ et porter son joug fait de douceur et d’humilité et, de cette manière, obtenir le repos de l’âme.

Cela dit aussi le caractère spécifique de nos lieux de formation. La rencontre avec le Christ, la volonté de servir, l’acquisition des aptitudes requises pour pouvoir exercer un ministère, nous avons là les traits essentiels nécessaires à l’accomplissement de la mission donnée par le Seigneur.

Le succès de la formation dépend donc à la fois de la capacité des formateurs à susciter le goût de faire ce chemin et des participants eux-mêmes à y entrer. Si bien que le mois de formation peut être envisagé avant tout comme un temps de ressourcement sinon une grande retraite spirituelle au cours de laquelle devrait s’opérer une conversion du cœur.

De ce point de vue, chaque école devient une école de spiritualité. La plupart porte d’ailleurs des noms qui renvoient à un style de cheminement spécifique : Antioche et l’évangélisation des régions païennes, Emmaüs et l’ouverture des cœurs aux Écritures, Nazareth et la croissance en humanité et en foi, Sykar et la rencontre avec Jésus qui enclenche la reconnaissance du Messie Sauveur du monde.

À tous, bon chemin !

+ Mgr Jean-Pierre COTTANCEAU