COMMEMORATION DES FIDELES DEFUNTS

Papefrancois1En ce 02 novembre, le Pape François rappelle l’importance de la Résurrection

« La commémoration des défunts a un double sens : un sens de tristesse. Le cimetière est triste. Il nous rappelle la mort de nos proches, et notre propre mort », a rappelé le Pape, sur l’estrade dressée au milieu des tombes. «Mais dans cette tristesse nous portons des fleurs comme un signe d’espérance, et même comme un signe de fête. La tristesse se mélange avec l’espérance. »

Le Pape a donc orienté son homélie autour de cette espérance, de cette confiance en la Résurrection, en s’appuyant sur la première Lecture tirée du chapitre 25 du Livre de Job : « Job était dans l’obscurité, il était au seuil de sa mort. Mais à ce moment-là d’angoisse, de douleur, de souffrance, Job proclame l’espérance : "Je sais, moi, que mon libérateur est vivant, et qu’à la fin il se dressera sur la poussière des morts; avec mon corps, je me tiendrai debout, et de mes yeux de chair, je verrai Dieu. Moi-même, je le verrai, et quand mes yeux le regarderont, il ne se détournera pas." »

Et ce cri est universel : « Tous, nous ferons ce chemin. Tôt ou tard, avec plus ou moins de douleur, nous ferons ce chemin», a rappelé le Pape François, précisant que « c’est Jésus qui a fait le premier ce chemin et qui a ouvert la Porte, sur la Croix, pour que nous puissions entrer, là où nous pourrons contempler Dieu ».

« Il faut donc vivre avec la mémoire du passé, de nos proches qui sont décédés, mais aussi la mémoire du futur », du chemin que nous ferons tous, avec la confiance en la Résurrection…

 

Extrait de l’audience générale du Pape François du mercredi 02 novembre 2016

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