Pour la Vie : face à l’aveuglement de nos élus

Papeete, Samedi 18 janvier : mille personnes investissaient le front de mer pour clamer leur attachement à la Vie sous toutes ses formes.

Paris, dimanche 19 janvier : plus de quarante mille personnes clamaient leur opposition au « droit à l’avortement » et leur profonde volonté de « défendre la vie à naître ».

Le Pape François n’a pas hésité à s’engager dans le soutien à ce mouvement. Le nonce apostolique a transmis ce message aux organisateurs et aux participants : « Le pape fait parvenir ‘’l’assurance de sa proximité spirituelle’’ et accorde aux participants sa bénédiction apostolique…  Le Saint Père reprend et vous rappelle l'exhortation qu’il a adressée à Rome dans l’homélie prononcée pour la journée d’Evangelium Vitae le 16 juin 2013 :

« Chers frères et sœurs, regardons Dieu comme le Dieu de la vie, regardons sa loi, le message de l’Evangile comme une voie de liberté et de vie. Le Dieu vivant nous rend libres! Disons oui à l’amour et non à l’égoïsme, disons oui à la vie et non à la mort (…) en un mot, disons oui à Dieu qui est amour, vie et liberté ».

AssembleeA partir de lundi 20 janvier le gouvernement français, dans le cadre d’un « projet de loi pour l’égalité entre les hommes et les femmes » (déjà voté au Sénat le 17 septembre 2013), voudrait  faire de « l’avortement un droit […] garanti par un service public », de « l’IVG un acte médical comme un autre ».  Ainsi seraient supprimés : la condition de détresse qui amène une femme enceinte à demander une IVG ; le délai de réflexion de 7 jours entre la consultation d’information et la prescription de l’IVG ; la clause de conscience prévue par la loi sur l’avortement …

Bref nos élus refusent de reconnaître la loi naturelle en créant de nouveaux droits «  fictifs » : droit à disposer de son corps, droit à l’avortement, droit à l’enfant, droit à l’euthanasie … Alors que la suppression de l’objection de conscience a été clairement rejetée par le Parlement européen, nos sénateurs et députés sont prêts à refuser – sans même procéder à un débat public – la norme morale élémentaire : NE PAS TUER.

Alors que tuer une baleine, une tortue, un requin, un monarque de Tahiti ou un lori de Rurutu, pêcher des langoustes en période de reproduction … sont des délits, TUER UN FŒTUS dans le sein de sa mère – sans aucune raison médicale – serait un droit !

La France entre en décadence morale et devient dangereuse pour l’Homme, la Femme et l’avenir  de son peuple !

Dominique Soupé