Frère ‘’Papyrus’’ aura 100 ans le 24 janvier

Frere

Il n’est pas sûr que ses nombreux anciens élèves se souviennent du nom de Frère Alain Paubert, car ce  frère de Ploërmel était plus connu sous le surnom de ‘’Papyrus’’,  donné en souvenir de sa mission en Egypte d’où il avait été chassé. A l’occasion de ses 100 ans, qu’il célébrera le 24 janvier dans sa Bretagne natale, on peut lui envoyer des témoignages de reconnaissance et d’affection à l’adresse suivante : henriALA@sct.ddec.edu.pf.

« Parti de France, le Frère Alain rejoint l’Egypte où les frères de Ploërmel étaient présents à l’époque. Il enseigne dans les écoles du Canal de Suez.  Chassé d’Egypte, Frère Alain, toujours disponible, « fuit » en Polynésie.  Placé au Collège La Mennais, il y enseigne l’anglais pendant de nombreuses années. (Ah ! ces verbes irréguliers, dur… dur…) et devient un clarinettiste que Claude François (un de ses anciens élève) aurait pu introduire dans son orchestre !

A la retraite au Collège La Mennais, un beau jour, le Frère Bernard Gaudeul, alors Supérieur Général, demande à Frère Alain s’il accepterait d’aller aux Marquises, renforcer la communauté.  Toujours la même disponibilité : il part aux Marquises.  Il y restera quatorze ans. Il y assure un temps de service au secrétariat de l’école et entretient le  jardin de la communauté, avec la même minutie dans les divers travaux.

Minutie, précision dans les horaires : temps de prière, rencontres communautaires.  Une entorse cependant : un midi, pas de Frère Alain… midi cinq toujours absent : c’est que le supérieur de communauté de l’époque ne savait pas qu’un match de foot important était diffusé, en direct, ce midi-là.

Une « arme » du Frère Alain : l’humour ! : il dit les choses ;  enveloppées d’humour, elles passent mieux et sans contaminer les relations…

Si sa famille religieuse compte beaucoup pour lui, il reste très attaché aux siens : un attachement perceptible même à travers une évidente discrétion...  D’ailleurs, entre sa famille religieuse et sa famille humaine, il y a en commun un oncle qui fut assistant du Supérieur Général.

Il ne faudrait pas passer sous silence l’attachement du Frère Alain à ses élèves : la liste complète de ces derniers en témoigne : un document dont il ne se sépare pas.  On peut légitimement penser que les noms ne sont pas inscrits seulement sur du papier. Ils le sont aussi dans son cœur et dans sa prière fraternelle. »

 

Frère Charles Rubion