Le 15 août : fête nationale de la France !

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En 1638, lorsqu'il eut la certitude d'avoir un enfant, après 22 ans de mariage, en reconnaissance, Louis XIII fit la consécration de la France à la Vierge Marie. Le 10 février 1638, le Roi déclare qu'il prend la très Sainte Vierge comme protectrice et patronne du Royaume de France. Il demande que tous les ans, le jour de la fête de l'Assomption, on fasse, dans toutes les églises, mémoire de la consécration de la France à Marie et qu'après les vêpres on fasse une procession solennelle. Ainsi le 15 août devint fête nationale en France jusqu’à la fin de l’empire. Ce n’est que depuis 1880 que le 14 juillet est devenu fête nationale.

C’est Grégoire de Tours, en occident, qui, vers 594, donne la première formulation théologique de l'Assomption. A Rome au VII° siècle, grâce au pape Théodore (642-649), originaire de Constantinople, cette fête porte d'abord le nom de dormition de Marie. Le nom d'Assomption apparaitra en 770. Une fresque représentant l'Assomption est encore visible dans la basilique souterraine de Saint-clément à Rome. La doctrine de l'Assomption de Marie a été confirmée par les grands théologiens du XIII° siècle Thomas d'Aquin et Bonaventure.

Notre Dame de l’Assomption est proclamée patronne principale de la France, par le pape Pie XI, le 2 mars 1922. C’est le pape Pie XII, après avoir consulté les évêques du monde entier, qui, le 1er novembre 1950 dans la constitution apostolique "Munificentissimus  Deus", promulgue le dogme de l’Assomption de la Vierge Marie : "Nous proclamons, déclarons et définissons que c'est un dogme divinement révélé que Marie, l'Immaculée Mère de Dieu toujours Vierge, à la fin du cours de sa vie terrestre, a été élevée en âme et en corps à la gloire céleste."

L’Assomption de Marie est une pure certitude de foi, à la différence de la résurrection et de l'ascension de Jésus-Christ, qui nous sont attestées par les Ecritures. L’Assomption est un fruit de la résurrection de Jésus, qui contribue à affermir notre espérance en notre propre résurrection.