Pko 14.10.2018
Bulletin gratuit de liaison de la communauté de la Cathédrale de Papeete n°50/2018
Dimanche 14 octobre 2018 – 28ème Dimanche du Temps ordinaire – Année B
Campagne du Tenari a te Atua 2018
« Envoyé en mission »
Depuis le jour de l'Ascension, l'Église est envoyée en mission par son Seigneur. « Allez donc, de toutes les nations, faites-moi des disciples ! » (Matthieu 28, 19)
Depuis 2000 ans, cette parole du Seigneur Jésus se réalise dans les pays, les nations et les cœurs touchés par l'Évangile.
Parvenu dans nos îles il y a près de 180 ans, nos arrière-grands-parents l'ont accueilli à bras ouverts et se sont convertis au Dieu vivant en choisissant la foi chrétienne.
Aujourd'hui décédés, ils vivent pourtant car ils ont cru au Sauveur. Ils participent à cette foule innombrable, à cette immense construction spirituelle qui traverse les siècles, à cette Église voulue par le Père pour que tous les hommes soient réunis et trouvent la Paix et la Vie en plénitude.
Cette Église est notre héritage. C'est aussi notre responsabilité. Nous devons poursuivre maintenant le chantier commencé par nos pères, à notre manière, avec nos moyens, selon ce que l'Esprit-Saint nous souffle et nous donne.
Cette année encore, l'Archidiocèse a besoin de notre soutien matériel pour assurer sa mission propre au service du peuple, de la Parole et du Christ.
Le Denier de Dieu finance ainsi la formation des séminaristes, des prêtres et l'accueil des vocations, soit une dépense d'environ 15 millions de francs par an. En 2019, certains séminaristes poursuivront leur formation à Paris, ce qui génèrera de nouveaux frais.
Par ailleurs, le Tenari a te Atua soutient nos moyens de communication : surtout la radio Maria no te Hau et nos publications Semeur Tahitien et Ve'a Katorika.
Enfin, une bonne partie de cette quête revient dans nos paroisses. En 2017, c'est environ 14 millions de francs qui ont été reversés à nos paroisses par le Denier de Dieu, soit au titre du « tiers », soit au titre d'une aide spéciale.
Ce service pourra continuer d'être assuré grâce à notre générosité. Alors, aujourd'hui, poursuivons ensemble la Mission !
Père Joël AUMERAN,
Vicaire Général de l’Archidiocèse de Papeete
Laissez-moi vous dire…
Du 14 au 21 octobre : Semaine missionnaire mondiale
Porter l’Évangile à tous
À l’occasion de la Semaine missionnaire qui commence le Pape s’est adressé plus particulièrement aux jeunes, puisque le Synode sur la jeunesse a démarré le 3 octobre dernier. « Je vous le dis par expérience : grâce à la foi, j’ai trouvé le fondement de mes rêves et la force de les réaliser. J’ai vu beaucoup de souffrance, beaucoup de pauvreté défigurer les visages de tant de frères et sœurs. Pourtant, pour celui qui vit avec Jésus, le mal est une provocation à aimer toujours plus. (…) Être enflammés de l’amour du Christ consume celui qui brûle et fait grandir, illumine et réchauffe celui qu’on aime (cf. 2 Co 5, 14). À l’école des saints, qui nous ouvrent aux vastes horizons de Dieu, je vous invite à vous demander en toute circonstance : “Que ferait le Christ à ma place ?” ». (Message pour la Journée de la mission universelle 2018)
Tout est une question de transmission. Autrefois on se transmettait de génération en génération, de père en fils, de mère en fille les savoir, savoir-faire, savoir-être ; même si la « crise d’adolescence » les faisait rejeter pour un temps, les jeunes revenaient un jour ou l’autre aux valeurs transmises. De nos jours la transmission ancestrale est parasitée par les réseaux sociaux, les médias qui diffusent de nouvelles manières de penser, de se comporter, des référentiels chargés -souvent – de contre-valeurs.
Faut-il s’en plaindre ? se lamenter ? La bonne attitude à adopter est l’accompagnement éducatif. Inutile de critiquer les médias, les technologies nouvelles… les jeunes y sont accrochés quotidiennement. Il revient donc aux éducateurs (parents, enseignants, catéchistes) de s’apprivoiser et d’entrer dans cet univers qui fascine la jeunesse, et ainsi s’approprier ces nouveaux outils pour ouvrir les jeunes au discernement, à la critique positive.
La mission de transmission passe par de nouvelles formes de communication. Ce n’est pas nouveau, déjà au temps d’Aristote on se plaignait des nouveaux comportements des jeunes. Il faut reconnaitre que tout n’est pas mauvais : il suffit de naviguer sur la « toile » pour y découvrir des chefs d’œuvre d’évangélisation.
Cependant, si les supports éducatifs évoluent, il ne faut pas pour autant perdre l’essentiel : le « noyau dur » de l’enseignement du Christ et son appel à témoigner jusqu’aux extrémités de la Terre. Le Pape François le dit mieux que moi : « Les extrêmes confins de la terre, chers jeunes, sont pour vous aujourd’hui très relatifs et toujours facilement “navigables”. Le monde digital, les réseaux sociaux qui nous envahissent et nous traversent, diluent les confins, effacent les marges et les distances, réduisent les différences. Tout semble à portée de main, tout semble si proche et immédiat. Pourtant sans l’engagement du don de nos vies, nous pourrons avoir des myriades de contacts mais nous ne serons jamais plongés dans une véritable communion de vie. La mission jusqu’aux extrêmes confins de la terre exige le don de soi-même dans la vocation qui nous a été confiée par Celui qui nous a placés sur cette terre (cf. Lc 9, 23-25). J’oserais dire que, pour un jeune qui veut suivre le Christ, l’essentiel est la recherche et l’adhésion à sa propre vocation. » (Message du Pape François cité ci-dessus)
Les jeunes, par nature, sont généreux ; en tant qu’aînés, il nous revient de ne pas les décevoir en leur refusant notre confiance. Mais faire confiance ne signifie pas abandonner les jeunes à eux-mêmes ; ils ont besoin d’être accompagnés, réconfortés, encouragés. D’ailleurs les échanges préparatoires au Synode l’ont bien montré. Ils sont capables de « porter l’Évangile » au-delà des frontières, des clivages interculturels ou intergénérationnels.
Courage et confiance… Jésus nous le dit : « moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » (Matthieu 28, 20)
Dominique Soupé
© Cathédrale de Papeete - 2018
En marge de l’actualité…
Synode sur les jeunes
Depuis le 3 Octobre, ils sont 267 réunis à Rome pour le synode ayant pour thème « les jeunes, la Foi et le discernement vocationnel ». Parmi eux, des évêques représentant toutes les conférences des évêques de tous les pays du monde (La CEPAC, conférence à laquelle appartient notre diocèse de Papeete est représentée par Mgr Paul DONOGHUE, évêque de RAROTONGA). Mais aussi des représentants des Églises orientales Catholiques, des congrégations religieuses, des experts (psychologues, experts en pastorale des jeunes, sur les questions de morale, théologiens) et 50 jeunes venant de plusieurs pays. Dès son homélie d’ouverture, le Pape François a donné le ton. Il s’agit « d’élargir les horizons, dilater le cœur et transformer ces structures qui, aujourd’hui, nous paralysent, nous séparent et nous éloignent des jeunes, les laissant exposés aux intempéries et orphelins d’une communauté de foi qui les soutienne, d’un horizon de sens et de vie ».
Évoquant le but de ce synode, le Saint Père précise : « Faire germer des rêves, susciter des prophéties et des visions, faire fleurir des espérances, stimuler la confiance, bander les blessures, tisser des relations, ressusciter une aube d’espérance, apprendre l’un de l’autre et créer un imaginaire positif qui illumine les esprits, réchauffe les cœurs, redonne des forces aux mains et inspire aux jeunes – à tous les jeunes, personne n’est exclu – la vision d’un avenir rempli de la joie de l’Évangile ».
Le Pape François a remercié les jeunes et tous ceux qui, à travers le monde entier, ont préparé ce synode. Merci, leur dit-il, « pour avoir voulu parier que cela vaut la peine de se sentir membres de l’Église ou d’entrer en dialogue avec elle… que cela vaut la peine de s’agripper à la barque de l’Église qui, même à travers les tempêtes impitoyables du monde, continue à offrir à tous refuge et hospitalité ».
Sous la houlette du CDPJ (Comité Diocésain pour la Pastorale des Jeunes), les jeunes de notre diocèse ont apporté eux aussi leur part à cette préparation en répondant au questionnaire préparatoire qui leur avait été envoyé. Voici quelques-unes de leurs réflexions :
« Nous vivons dans un monde où il est difficile d’ÊTRE (tout simplement). La vie fait que la jeunesse peut se retrouver très loin de l’Église… Après la confirmation plus de la moitié des jeunes se mettent en concubinage, en couple ou sortent définitivement de la vie de la paroisse, car ils ne retrouvent plus leur place. Les raisons sont multiples. Ils ont été blessés, outragés par les comportements de certains adultes, parce qu’ils sont différents. Le jeune peut se sentir rejeté, dévalorisé, mal-aimé, critiqué parce qu’il ne correspond pas à l’image conventionnelle que nous nous faisons d’un jeune chrétien. Il ne faut pas oublier dans quel monde il vit, comment il vit et surtout ce qu’il fait pour réussir à vivre. Un des défis le plus important est de s’éloigner des fléaux de la vie tels que l’alcool et la drogue.
Le jeune se sent attiré par d’autres jeunes. Les regroupements du Comité Diocésain de la Pastorale des Jeunes voit un vif succès au travers des activités proposées durant toute l’année. Le jeune est dynamique, actif, énergique et demandeur. Il est attiré par les groupes et les personnes qui le mettent en valeur. Le jeune veut être écouté, aimé et valorisé. Ce qui permet aux associations et institutions d’avoir du succès, c’est la prise en considération des besoins de la jeunesse… ».
Il serait dommage que ce qui se passe à Rome pendant ce synode nous laisse indifférents, il serait dommage que l’appel des jeunes reste sans réponse. Puisse l’Esprit Saint nous donner de saisir cette occasion d’une remise en cause de nos attitudes, jeunes et adultes, pour que notre Église et nos communautés soient davantage un lieu de rencontre, d’accueil et de partage, un lieu de miséricorde et d’espérance pour tous.
+ Monseigneur Jean Pierre COTTANCEAU
© Archidiocèse de Papeete – 2018
Audience générale
Tout le mal réalisé dans le monde se résume dans le mépris pour la vie
L’Audience générale de ce mercredi 10 octobre a permis au Pape François de poursuivre sa catéchèse sur le Décalogue. Avec le cinquième commandement, « Tu ne tueras pas », il a réaffirmé le caractère sacré de toute vie humaine.
Chers frères et sœurs, bonjour !
La catéchèse d’aujourd’hui est dédiée à la cinquième parole du Décalogue : « Tu ne tueras pas ». Le cinquième commandement, ne pas tuer. Nous sommes déjà dans la seconde partie du Décalogue, celle qui concerne les relations avec le prochain ; et ce commandement, dans sa formulation concise et catégorique, se dresse comme une muraille pour défendre la valeur fondamentale dans les relations humaines. Et quelle est cette valeur fondamentale dans les relations humaines ? La valeur de la vie. C’est pourquoi « tu ne tueras pas ».
On pourrait dire que tout le mal réalisé dans le monde se résume en ceci : le mépris pour la vie. La vie est attaquée par les guerres, par les organisations qui exploitent l’homme – dans les journaux télévisés nous voyons tant de choses – par les spéculations sur la création et par la culture du rejet, et par tous les systèmes qui soumettent l’existence humaine à des calculs d’opportunité, tandis qu’un nombre scandaleux de personnes vivent dans une situation indigne de l’homme. Ceci, c’est mépriser la vie, c’est-à-dire tuer, d’une certaine façon.
Une approche contradictoire autorise aussi la suppression de la vie humaine dans le sein maternel, au nom de la sauvegarde d’autres droits. Mais comment un acte qui supprime la vie innocente et sans défense dans son éclosion peut-il être thérapeutique, civil, ou simplement humain ? Je vous pose la question : est-il juste de supprimer une vie humaine pour résoudre un problème ? Qu’en pensez-vous : est-ce juste ?… Est-ce juste d’engager un tueur à gages pour résoudre un problème ? On ne peut pas, ce n’est pas juste, « d’éliminer » un être humain, même petit, pour résoudre un problème. C’est comme engager un tueur à gages pour résoudre un problème.
D’où vient tout cela ? La violence et le refus de la vie naissent, au fond, de la peur. L’accueil de l’autre, en effet, est un défi à l’individualisme. Pensons, par exemple, au moment où l’on découvre qu’une vie naissante est porteuse de handicap, même grave. Les parents, dans ces cas dramatiques, ont besoin de vraie proximité, de vraie solidarité, pour affronter la réalité en dépassant les peurs compréhensibles. Au contraire ils reçoivent souvent des conseils pressés d’interrompre la grossesse, ce qui est une façon de parler : « interrompre la grossesse » signifie « descendre quelqu’un », directement.
Un enfant malade est comme tout nécessiteux de la terre, comme une personne âgée qui a besoin d’assistance, comme tant de pauvres qui ont de la peine à vivoter : celui, celle que l’on présente comme un problème, est en réalité un don de Dieu, qui peut me sortir de l’égocentrisme et me faire grandir dans l’amour. La vie vulnérable nous montre la voie de sortie, le chemin pour nous sauver d’une existence repliée sur elle-même et découvrir la joie de l’amour. Et ici je voudrais m’arrêter pour remercier de nombreux volontaires, remercier le fort volontariat italien, qui est le plus fort que j’ai connu. Merci.
Et qu’est-ce qui conduit l’homme à refuser la vie ? Ce sont les idoles de ce monde : l’argent – c’est mieux de se débarrasser de ça, parce que ça coûtera –, le pouvoir, le succès. Ce sont de faux paramètres pour apprécier la vie. L’unique mesure authentique de la vie, quelle est-elle ? C’est l’amour, l’amour avec lequel Dieu l’aime ! L’amour avec lequel Dieu aime la vie : c’est la mesure. L’amour avec lequel Dieu aime toute vie humaine.
En effet, quel est le sens positif de la parole « Tu ne tueras pas » ? Que Dieu aime la vie, comme nous l’avons écouté il y a quelques instants dans la Lecture biblique.
Le secret de la vie nous est dévoilé dans le fait que le Fils de Dieu s’est fait homme jusqu’à assumer, sur la croix, le refus, la faiblesse, la pauvreté et la souffrance (cf. Jn 13,1). Dans tout enfant malade, dans toute personne âgée faible, dans tout migrant désespéré, dans toute vie fragile et menacée, le Christ nous cherche (cf. Mt 25,34-46), il cherche notre cœur, pour nous dévoiler la joie de l’amour. Cela vaut la peine d’accueillir toute vie parce que tout homme vaut le sang du Christ lui-même. (cf. 1 P 1,18-19). On ne peut mépriser ce que Dieu a tant aimé !
Nous devons dire aux hommes et aux femmes du monde : ne méprisez pas la vie ! La vie d’autrui, mais aussi la sienne, parce que le commandement « Tu ne tueras pas » vaut aussi pour elle. Il faut dire à tant de jeunes : ne méprise pas ton existence ! Arrête de rejeter l’œuvre de Dieu ! Tu es une œuvre de Dieu ! Ne te sous-estime pas, ne te méprise pas avec des dépendances qui te ruineront et qui te conduiront à la mort !
Que personne ne mesure la vie selon les tromperies de ce monde, mais que chacun s’accueille lui-même et les autres au nom du Père qui nous a créés. Il est « amant de la vie »: c’est beau cela, « Dieu est amant de la vie ». Et nous lui sommes tous si chers, qu’il a envoyé son Fils pour nous. « Car Dieu – dit l’Évangile – a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. » (Jn 3,16).
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[1] Cf. Congrégation pour la Doctrine de la foi, Istr. Donum vitae, 5 : « La vie humaine est sacrée parce que, dès son origine, elle comporte l’action créatrice de Dieu et demeure pour toujours dans une relation spéciale avec le Créateur, son unique fin. Dieu seul est le Maître de la vie de son commencement à son terme : personne, en aucune circonstance, ne peut revendiquer pour soi le droit de détruire directement un être humain innocent ».
© Libreria Editrice Vaticana – 2018
Denier du culte
Le Denier de Dieu dans l’Archidiocèse de Papeete
Alors que commence la campagne du Denier de dieu dans l’Archidiocèse, voici quelques éléments de réflexion…
1. Origine du Denier de Dieu
Le Denier de Dieu a été instauré dans l'Archidiocèse de Papeete en 2002 par Mgr Hubert COPPENRATH.
Il s'agissait alors de compléter le tiers des quêtes devenu « insuffisant pour faire fonctionner le petit séminaire, le moyen
séminaire, le grand séminaire, pour payer le personnel pourtant restreint de l'évêché, faire face à l'entretien d'un clergé d'une trentaine de prêtres et à l'aide aux paroisses et aux œuvres les plus pauvres dans leurs constructions et investissements ».
2. Qu'est-ce que le Denier de Dieu ?
Le Denier de Dieu est une quête organisée chaque année au mois de septembre dans toutes les paroisses pour financer l'entretien et le développement de la mission catholique de Papeete (Polynésie hors Marquises).
Cette année, la quête débutera le 14 octobre et se clôturera le 16 décembre.
Il faut savoir qu'il est possible de faire un don tout au long de l'année.
Les fidèles sont invités, en fonction de leurs moyens et de leurs conditions de revenus, à contribuer une fois par an.
3. A quoi sert le Denier de Dieu ?
A quoi va servir cet argent ?
1. Frais de quête
Il faut tout d'abord couvrir les frais de la quête elle-même, à savoir, les frais d'impression et de poste.
En 2017 : 242 630 xfp (soit 0,7% des sommes collectées)
2. Reversement au Denier de Saint Pierre
Depuis 2013, le Denier de Dieu permet de faire un don annuel au Saint-Père au travers du Denier de Saint-Pierre, à hauteur de 1,5% des sommes collectées.
En 2017 : 576 298 xfp.
3. Reversement d'un tiers aux paroisses
Depuis sa création, il a été admis que les paroisses en difficulté pouvaient bénéficier d'un tiers de la quête réalisée par elles-mêmes, sous certaines conditions.
En 2017 : 11 722 719 xfp.
4. Aides aux séminaires et foyers vocationnels
Parmi les charges que doit supporter directement le diocèse, les séminaires et les foyers vocationnels tiennent une place importante.
Le Grand Séminaire forme les futurs prêtres et assure la formation continue de tout le clergé. Le Petit Séminaire de Sainte-Thérèse et le Foyer Saint-Jean-XXIII accueillent des enfants ou des jeunes hommes ayant le désir de devenir prêtre.
Il faut ajouter le Foyer vocationnel Notre-Dame-de-l'Alliance, inspiré d'une demande provenant du Synode des Jeunes de 2003 et dédié aux femmes souhaitant suivre un cheminement vocationnel.
En 2017 : 14 662 647 xfp.
4. Aides aux médias diocésains
Le Denier de Dieu finance ensuite Radio Maria no te Hau, les charges du studio ainsi que les dépenses du Semeur Tahitien et du Vea Katorika qui ne sont pas couvertes par le prix de vente des numéros.
En 2017 : 6 854 688 xfp.
5. Aides spéciales aux paroisses
L'Archidiocèse aide ponctuellement certaines paroisses en difficulté ou participe au financement de certains projets.
En 2017 : 2 503 258 xfp.
L'ensemble de ces dépenses a représenté 36 596 260 francs en 2017.
4. Combien donner ?
Chacun doit donner ce qui lui semble juste.
Cependant l'Archidiocèse propose de verser le fruit d'une journée de revenus (travail, salaires, retraite et autres revenus). On peut prendre par exemple son revenu mensuel total, le diviser par 30 et offrir un trentième.
5. Comment donner ?
Le plus simple est d'utiliser les troncs disposés dans les paroisses au cours de la campagne annuelle.
Les chèques et les espèces sont acceptés, avec une préférence pour les chèques, plus sûrs et plus légers à transporter.
Il est possible de déposer son denier directement à la paroisse ou à l'Évêché, en mains propres ou par la Poste, durant toute l'année, en mentionnant bien qu'il s'agit d'un don pour le Denier de Dieu.
Les virements peuvent être adressés sur le compte du CAMICA à la Banque de Polynésie comme tout dépôt d'espèces ou de chèques (RIB: 12149 06744 19473602342 97)
Les prélèvements automatiques sont aussi possibles.
6. À quoi sert mon reçu ?
Le reçu qui vous est donné atteste d'abord que l'argent déposé est bien arrivé à l'Évêché.
Il permet aussi à l'Évêché de justifier d'où viennent ces fonds (lutte contre le blanchiment d'argent).
Si vous avez une entreprise, il vous permet d'obtenir une déduction fiscale selon l'article 113-4 §5 du code des impôts.
Enfin, il permet à Monseigneur Jean-Pierre de vous exprimer personnellement ses sincères remerciements.
7. Sommes collectées depuis 2015
Année 2017 : 38 millions de francs
Année 2016 : 35 millions de francs
Année 2015 : 37 millions de francs
© Archidiocèse de Papeete – 2018
Message du pape François pour la Journée mondiale des Missions 2018
Avec les jeunes, portons l’Évangile à tous
Le Pape François publie ce samedi son message pour la Journée missionnaire mondiale 2018. Il appelle les jeunes à ne pas avoir peur de Jésus et de l’Église, à transmettre la foi dans les périphéries de l’humanité et à répondre à l’appel de la vocation.
Chers jeunes, avec vous je désire réfléchir sur la mission que Jésus nous a confiée. En m’adressant à vous, j’entends inclure tous les chrétiens, qui vivent dans l’Église l’aventure de leur existence comme enfants de Dieu. Ce qui me pousse à parler à tous, en dialoguant avec vous, c’est la certitude que la foi chrétienne reste toujours jeune quand on s’ouvre à la mission que le Christ nous confie. « La mission renforce la foi » (Lett. Enc. Redemptoris missio, n.2), a écrit saint Jean-Paul II, un Pape qui a beaucoup aimé les jeunes et leur a manifesté un grand dévouement.
L’occasion du Synode que nous célébrerons à Rome au mois d’octobre prochain, mois missionnaire, nous offre l’opportunité de mieux comprendre, à la lumière de la foi, ce que le Seigneur Jésus veut vous dire à vous les jeunes et, à travers vous, aux communautés chrétiennes.
La vie est une mission
Chaque homme et chaque femme est une mission, et c’est la raison pour laquelle on vit sur la terre. Être attirés et être envoyés sont les deux mouvements que notre cœur, surtout quand on est jeune, sent comme des forces intérieures de l’amour qui promettent un avenir et poussent notre existence en avant. Personne autant que les jeunes ne sent combien la vie fait irruption et attire. Vivre avec joie sa propre responsabilité pour le monde est un grand défi. Je connais bien les lumières et les ombres propres au fait d’être jeunes, et si je pense à ma jeunesse et à ma famille, je me rappelle l’intensité de l’espérance pour un avenir meilleur. Le fait de ne pas nous trouver en ce monde par notre décision, nous laisse entrevoir qu’il y a une initiative qui nous précède et nous donne d’exister. Chacun de nous est appelé à réfléchir sur cette réalité : « Je suis une missio sur cette terre, et pour cela je suis dans ce monde » (Exh. ap. Evangelii gaudium, n. 273).
Nous vous annonçons Jésus Christ
L’Église, en annonçant ce qu’elle a gratuitement reçu (cf. Mt 10, 8 ; Ac 3, 6), peut partager avec vous les jeunes le chemin et la vérité qui conduisent à donner sens au fait de vivre sur cette terre. Jésus Christ, mort et ressuscité pour nous, s’offre à notre liberté et la provoque à chercher, à découvrir et à annoncer ce sens véritable et plénier. Chers jeunes, n’ayez pas peur du Christ et de son Église ! En eux se trouve le trésor qui remplit la vie de joie. Je vous le dis par expérience : grâce à la foi, j’ai trouvé le fondement de mes rêves et la force de les réaliser. J’ai vu beaucoup de souffrance, beaucoup de pauvreté défigurer les visages de tant de frères et sœurs. Pourtant, pour celui qui vit avec Jésus, le mal est une provocation à aimer toujours plus. Beaucoup d’hommes et de femmes, beaucoup de jeunes se sont généreusement donnés eux-mêmes, parfois jusqu’au martyre, par amour de l’Évangile, au service de leurs frères. De la croix de Jésus, découvrons la logique divine de l’offrande de nous-mêmes (cf. 1 Co 1, 17-25) comme annonce de l’Évangile pour la vie du monde (cf. Jn 3, 16). Être enflammés de l’amour du Christ consume celui qui brûle et fait grandir, illumine et réchauffe celui qu’on aime (cf. 2 Co 5, 14). À l’école des saints, qui nous ouvrent aux vastes horizons de Dieu, je vous invite à vous demander en toute circonstance : « Que ferait le Christ à ma place ? ».
Transmettre la foi jusqu’aux extrêmes confins de la terre
Vous aussi, les jeunes, par le Baptême vous êtes des membres vivants de l’Église, et ensemble nous avons la mission de porter l’Évangile à tous. Vous êtes en train de vous ouvrir à la vie. Grandir dans la grâce de la foi qui nous a été transmise par les Sacrements de l’Église nous associe à un grand nombre de générations de témoins, où la sagesse de celui qui a l’expérience devient un témoignage et un encouragement pour celui qui s’ouvre à l’avenir. Et la nouveauté des jeunes devient, à son tour, soutien et espérance pour celui qui est proche du but de son chemin. Dans la cohabitation des divers âges de la vie, la mission de l’Église construit des ponts entre les générations, grâce auxquels la foi en Dieu et l’amour pour le prochain constituent des facteurs d’unité profonde.
Cette transmission de la foi, cœur de la mission de l’Église, arrive donc par la “contagion” de l’amour, où la joie et l’enthousiasme expriment le sens retrouvé et plénier de la vie. La propagation de la foi par attraction exige des cœurs ouverts, dilatés par l’amour. À l’amour il n’est pas possible de mettre des limites : l’amour est fort comme la mort (cf. Ct 8, 6). Et une telle expansion suscite la rencontre, le témoignage, l’annonce ; elle suscite le partage dans la charité avec tous ceux qui, loin de la foi, se montrent indifférents à elle, parfois hostiles et opposés. Des milieux humains, culturels et religieux encore étrangers à l’Évangile de Jésus et à la présence sacramentelle de l’Église représentent les périphéries extrêmes, les “extrêmes confins de la terre”, vers lesquels, depuis la Pâque de Jésus, ses disciples missionnaires sont envoyés, dans la certitude d’avoir toujours leur Seigneur avec eux (cf. Mt 28, 20 ; Ac 1, 8). En cela consiste ce que nous appelons la missio ad gentes. La périphérie la plus désolée de l’humanité qui a besoin du Christ est l’indifférence envers la foi ou encore la haine contre la plénitude divine de la vie. Chaque pauvreté matérielle et spirituelle, chaque discrimination de frères et de sœurs est toujours une conséquence du refus de Dieu et de son amour.
Les extrêmes confins de la terre, chers jeunes, sont pour vous aujourd’hui très relatifs et toujours facilement “navigables”. Le monde digital, les réseaux sociaux qui nous envahissent et nous traversent, diluent les confins, effacent les marges et les distances, réduisent les différences. Tout semble à portée de main, tout semble si proche et immédiat. Pourtant sans l’engagement du don de nos vies, nous pourrons avoir des myriades de contacts mais nous ne serons jamais plongés dans une véritable communion de vie. La mission jusqu’aux extrêmes confins de la terre exige le don de soi-même dans la vocation qui nous a été confiée par Celui qui nous a placés sur cette terre (cf. Lc 9, 23-25). J’oserais dire que, pour un jeune qui veut suivre le Christ, l’essentiel est la recherche et l’adhésion à sa propre vocation.
Témoigner de l’amour
Je rends grâce pour toutes les réalités ecclésiales qui vous permettent de rencontrer personnellement le Christ vivant dans son Église : les paroisses, les associations, les mouvements, les communautés religieuses, les différentes expressions de service missionnaire. Beaucoup de jeunes trouvent dans le volontariat missionnaire, une forme pour servir les “plus petits” (cf. Mt 25, 40), promouvant la dignité humaine et témoignant de la joie d’aimer et d’être chrétiens. Ces expériences ecclésiales font en sorte que la formation de chacun ne soit pas seulement une préparation pour son propre succès professionnel, mais développe et prenne soin d’un don du Seigneur pour mieux servir les autres. Ces formes louables de service missionnaire temporaire sont un début fécond et, dans le discernement vocationnel, peuvent vous aider à vous décider pour un don total de vous-mêmes comme missionnaires.
De cœurs jeunes sont nées les Œuvres Pontificales Missionnaires, pour soutenir l’annonce de l’Évangile à tous les peuples, contribuant à la croissance humaine et culturelle de tant de populations assoiffées de Vérité. Les prières et les aides matérielles, qui sont généreusement données et distribuées à travers les OPM, aident le Saint-Siège à faire en sorte que ceux qui les reçoivent pour leurs propres besoins puissent à leur tour, être capables de porter témoignage dans leur milieu. Personne n’est si pauvre au point de ne pas pouvoir donner ce qu’il a, mais avant tout ce qu’il est. J’aime répéter l’exhortation que j’ai adressée aux jeunes chiliens : « Ne pense jamais que tu n’as rien à apporter, ou que tu ne manques à personne. Beaucoup de gens ont besoin de toi ; sache-le. Que chacun de vous le sache dans son cœur : beaucoup de gens ont besoin de moi » (Rencontre avec les jeunes, Sanctuaire de Maipu, 17 janvier 2018).
Chers jeunes, le prochain mois d’octobre missionnaire, au cours duquel se déroulera le Synode qui vous est dédié, sera une autre occasion pour nous donner d’être des disciples-missionnaires toujours plus passionnés pour Jésus et sa mission, jusqu’aux extrêmes confins de la terre. À Marie Reine des Apôtres, aux saints François Xavier et Thérèse de l’Enfant-Jésus, au bienheureux Paolo Manna, je demande d’intercéder pour nous tous et de nous accompagner toujours.
Du Vatican, le 20 mai 2018, Solennité de la Pentecôte.
François
© Libreria Editrice Vaticana – 2018
Commentaire des lectures du dimanche
Quel prix sommes-nous prêts à payer pour acquérir la sagesse ? Non pas pour devenir sages comme des images mais pour vivre d’une sagesse qui donne sens et beauté à notre existence ? Cette question est extrêmement actuelle : dans notre contexte sécularisé où toute référence aux religions et aux traditions du passé a été soigneusement retirée, l’homme contemporain se trouve bien démuni en ressources pour affronter les difficultés complexes de la vie humaine. Et il n’est pas étonnant de constater la résurgence d’une recherche de spiritualité et de sagesses de tous types comme des moyens qui permettent de bien vivre, de mener une vie bonne. On cherche du sens, on a un besoin urgent d’un savoir-vivre, d’une sagesse pratique. Voilà un grand défi pour l’évangélisation : comment présenter notre foi comme une réponse à cette quête de sagesse ? Comment proposer le christianisme comme un chemin éprouvé et toujours nouveau ? La condition fondamentale pour répondre à ces questions est bien sûr d’avoir déjà pratiqué nous-mêmes ce chemin et d’y être déjà fort engagé ! Car comme le dit la 1re lecture, on ne peut pas chercher la sagesse à moitié, comme un bien parmi d’autres ; elle ne s’acquiert pas comme les autres denrées de ce monde, à coup de carte bleue ou de pétition de principe.
Quel est le prix de la sagesse ? C’est la question de l’homme qui vient auprès de Jésus pour connaître le moyen d’acquérir la vie éternelle. Mais sa difficulté est qu’il ne met pas la sagesse au-dessus de tous ses biens. Il n’a pas encore découvert que la sagesse est incomparable, qu’elle ne se compare pas à tout le reste et qu’il est juste de tout perdre pour la gagner. Nous sommes ici à un point de conversion pour tout homme de bonne volonté : c’est le passage de la sagesse du monde à celle de la croix. Tout le monde veut être sage quand cela lui apporte quelque chose mais quand la sagesse suppose de perdre, de se dépouiller, ses adeptes disparaissent les uns après les autres. Ce passage est bien sûr une conversion puisqu’elle suppose de faire l’expérience que la vraie sagesse n’est pas un bien ou une chose ; elle est une personne, le Verbe incarné, la Sagesse de Dieu devenue humaine. Aussi cette sagesse ne s’acquiert pas, ne se possède pas. Il ne s’agit pas de l’acheter pour cumuler un bien de plus.
C’est l’inverse : il s’agit de lui faire de la place dans notre vie, de perdre, de laisser, de nous dépouiller pour lui appartenir. Tout quitter pour être de Jésus, pour recevoir son esprit de sagesse. Voilà pourquoi le vrai pauvre qui se fait disciple de Jésus devient riche et reçoit le multiple dès cette vie ; il quitte alors la sagesse incertaine du monde pour recevoir en héritage la sagesse de la croix, c’est-à-dire la science de l’amour. Voilà en quoi consiste la sagesse apportée par Jésus, incarnée dans la vie du Christ de la crèche à la croix : c’est l’amour qui donne sens et forme à l’existence et l’amour ne s’achète pas, ne se négocie pas, ne s’échange pas. Il se mendie, il suppose d’être disponible pour le recevoir en ayant renoncé à ce qui lui fait obstacle. Celui qui n’est pas prêt à perdre du confort ne peut pas comprendre ce qu’est l’amour de Jésus.
C’est précisément l’affirmation de sainte Thérèse d’Avila dans les 3es Demeures du Château intérieur. Dans ce chef d’œuvre de vie spirituelle, la Madre expose le cheminement du chrétien jusqu’à la sainteté à travers 7 demeures. Et la figure centrale de ces 3esDemeures est l’homme riche de l’évangile. Il est pour sainte Thérèse l’exemple type des personnes qui n’arrivent pas encore à entrer dans la sagesse de l’amour. Ce sont des personnes qui ont déjà une vie chrétienne engagée, comme le jeune homme riche qui vit les commandements ; et sainte Thérèse s’en félicite comme Jésus posa son regard sur l’homme et l’aima. En effet le Seigneur se réjouit de nos premiers engagements à sa suite et nous accueille avec bonté : cela doit nous encourager.
Mais Thérèse, en mère spirituelle expérimentée, repère le point de blocage de ces personnes : « il faut quelque chose de plus pour que Dieu soit maître absolu de cette âme. » (3es Demeures 1,6) Ce quelque chose de plus, c’est l’amour ; non pas l’amour sentiment ou en paroles mais en actes ; l’amour qui ose et prend des risques, l’amour qui s’expose et se donne. Thérèse dit en effet de ces âmes bloquées à cet endroit que ce sont des personnes « très réglées », « très mesurées ». Leur vie chrétienne est très prudente et très maîtrisée, régulière mais qui manque de grands désirs et d’audace. Bref, leur vie est trop raisonnable et n’est pas encore atteinte par la folie de l’amour, plus sage que la sagesse étroite du monde : « N’ayez pas peur qu’elles se tuent. Elles possèdent toute leur raison, et l’amour, chez elles, n’est pas assez fort pour la mettre en délire. » (3es Demeures 2,7) Or Thérèse a compris que pour être saint, il faut être amoureux ; sans l’amour, la vie chrétienne devient une vie moralement droite et louable mais marquée par l’orgueil et un certain narcissisme de pharisien. Les saints ont cet amour qui les entraîne au-delà de ce qui est convenable ou des bienpensances de tous types, y compris religieuses. Thérèse en appelle ici à nos désirs : que voulons-nous ? Marcher comme la tortue ou courir sur la voie de l’amour ?
« Quand nous marchons d’une manière si raisonnable, tout nous devient occasion de chute, parce que tout nous fait peur, et de là vient qu’on n’ose avancer. » (3es Demeures 2,8) Sainte Thérèse nous inviterait plutôt à prendre comme modèle de sagesse Marie-Madeleine, figure de l’amoureuse qui court vers son Bien-Aimé. Son amour est jugé déraisonnable par le monde et pourtant c’est bien elle qui a découvert la Sagesse ; en brisant le flacon de parfum, au grand scandale de Judas, elle a montré que la Sagesse qui est l’amour de Jésus n’a pas de prix (Jn 12,5). Pour recevoir pleinement cet amour, il faut être prêt à tout donner afin de tout recevoir : le prix de la sagesse, c’est notre oui, c’est le don de nous-mêmes à Jésus.
Face à cette exigence, admettons frères et sœurs que nous sommes bien encombrés de nos biens matériels et spirituels et que nous sommes semblables à cet homme riche. C’est pourquoi la Parole de Dieu est là pour démasquer nos apparences et trancher comme un glaive, dans le vif de nos compromis. Laissons-la agir sans peur puisqu’elle nous montre le chemin de la joie au lieu de celui de la tristesse de la richesse solitaire. Nous savons que l’Esprit Saint nous montrera en son temps quoi dire et quoi faire. La seule condition pour aller de l’avant, dirait sainte Thérèse, c’est de cultiver le désir de connaître la vraie sagesse, c’est choisir de devenir vraiment ami de Jésus. Si nous faisons attention à ces désirs, rien ne nous manquera sur la voie de la sagesse. Prions pour que l’Esprit Saint nous rende tels que ces désirs soient exaucés. Amen.
fr. Jean-Alexandre de l’Agneau, ocd
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