PKO 10.11.2013
Dimanche 10 novembre 2013 – XXXIIème Dimanche du Temps ordinaire – Année C
Bulletin gratuit de liaison de la communauté de la Cathédrale de Papeete n°59/2013
HUMEURS
« Tu parles de tolérance et d’amour, quelle idiotie ! »
Deux courriers nous sont arrivés cette semaine, anonyme ou presque. Nous vous les livrons tel quel… le premier ci-dessous est manuscrit et, sans nom. Le second en cinq pages dactylographiées, trop long pour figurer dans les humeurs… se trouve de la page 3 à la page 5 du présent P.K.0. Nous ne pouvons qu’être triste ! « Oui, ras le bol de vous. Vous voulez ressembler à Jésus physiquement mais peut être à un imam que vous semblez apprécier, j’ai honte pour vous qui ne défendez pas votre religion »
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La défense de la « ma » religion c’est le respect de l’autre… Il y a deux semaines encore, un « papi » de 84 ans, ne pouvant plus se déplacer, vivait, exposé aux intempéries, sur le matelas au centre de cette photo, en plein cœur de la ville de Papeete… au su de tous… il a fallu l’obstination d’une jeune femme pour le sortir de là… pas besoin d’être « islamiste » pour mépriser son prochain ! Pour le considérer comme une bête !
En marge de l’actualité
Don d’organe… don de vie
La semaine prochaine commencera une campagne pour le don d’organe, et plus spécialement pour le don et la greffe du rein. Désormais l’hôpital du Taaone est équipé et autorisé à prélever et greffer les reins. C’est une vraie source d’espoir pour de nombreux malades en attente du don d’un rein.
L’Église s’est longtemps interrogée sur le don d’organes, notamment lorsqu’il s’agit de donneur en « état de mort encéphalique ». Les protocoles médicaux sont désormais bien encadrés par la loi, et les équipes médicales françaises sont rôdées pour, à la fois déterminer si une personne est en état de mort encéphalique (examen clinique et paraclinique), et procéder dans les meilleures conditions possibles au prélèvement du rein et à sa greffe. Le taux de réussite est excellent.
L’Eglise reconnait que « le don d’organe est un don de vie ».
En 1996, la Commission sociale de l’Épiscopat de France lançait cet appel : « Nous vous invitons instamment à une réflexion personnelle et à des échanges en famille et à l'intérieur des communautés, paroissiales et autres. En lançant cet appel, nous ne cherchons pas à faire pression sur les consciences. Nous vous invitons surtout à prendre conscience que la mort peut frapper chacun d'entre nous et de nos proches de manière inopinée, bien avant une vieillesse avancée, et que si douloureuse qu'elle soit pour ceux qui nous aiment et que nous aimons, cette mort peut aussi devenir l'occasion d'un acte de solidarité de très grande valeur. »
Chez nous, il est important de s’interroger sur le don d’organe et surtout d’en parler en famille. Chaque catholique doit se demander : « Suite à un accident, par exemple, en cas de mort encéphalique, suis-je d’accord pour donner un de mes organes ? » (en Polynésie Française, seul le rein peut-être prélevé). Mes proches doivent connaître mon intention, en cas de décès ils pourront alors donner ou non leur accord pour le prélèvement de mes reins. La douleur que provoque la mort soudaine peut ainsi être atténuée en sachant que ce don peut sauver la vie de deux personnes en attente d’une greffe.
Vu le nombre de malades en attente d’une greffe rénale, il est légitime de s’interroger sur la possibilité d’être « donneur vivant ». Pour des raisons de compatibilité entre donneur et receveur cette option est souvent proposée entre membres d’une même famille. Cela peut faire l’objet d’une réflexion et d’un dialogue en famille.
N’y a-t-il pas de plus grand amour que de donner sa vie ?
Suivons avec attention les informations et les conseils donnés durant cette campagne pour le don du rein.
Dominique Soupé
Chancelier diocésain
Les sacrements ne sont pas des rites, mais la force du Christ
Audience générale du pape François du mercredi 6 novembre 2013
« Les sacrements ne sont pas des apparences, ce ne sont pas des rites, mais c’est la force du Christ », déclare le pape François ce 6 novembre 2013, lors de l'audience générale place Saint-Pierre. Après avoir médité sur la communion des saints la semaine dernière, le pape a centré la catéchèse de ce mercredi matin sur « la communion aux biens spirituels » que sont « les sacrements, les charismes et la charité ».
Chers frères et sœurs, bonjour !
Mercredi dernier, j’ai parlé de la communion des saints, comprise comme communion entre les personnes saintes, c’est-à-dire entre nous, croyants. Aujourd’hui, je voudrais approfondir l’autre aspect de cette réalité ; vous vous souvenez qu’il y avait deux aspects : la communion, l’unité entre nous, et l’autre aspect, la communion aux choses saintes, aux biens spirituels. Ces deux aspects sont étroitement liés, en effet, car la communion entre les chrétiens grandit par la participation aux biens spirituels. Considérons plus particulièrement les sacrements, les charismes et la charité (cf. Catéchisme de l’Église catholique, n. 949-953). Nous grandissons dans l’unité, dans la communion, par les sacrements, par les charismes que chacun a reçus de l’Esprit-Saint et par la charité.
Tout d’abord, la communion aux sacrements. Les sacrements expriment et réalisent une communion effective et profonde entre nous puisque, en eux, nous rencontrons le Christ Sauveur et, à travers lui, nos frères dans la foi. Les sacrements ne sont pas des apparences, ce ne sont pas des rites, mais c’est la force du Christ ; c’est Jésus-Christ, présent dans les sacrements. Lorsque nous célébrons l’Eucharistie, c’est Jésus vivant qui nous rassemble, qui fait de nous une communauté, qui nous fait adorer le Père. Par le baptême, la Confirmation et l’Eucharistie, chacun de nous, en effet, est incorporé au Christ et uni à toute la communauté des croyants. Par conséquent, si d’un côté c’est l’Église qui « fait » les sacrements, de l’autre ce sont les sacrements qui « font » l’Église et qui l’édifient, engendrant de nouveaux enfants, les intégrant au peuple saint de Dieu et consolidant leur appartenance.
Chaque rencontre avec le Christ qui nous donne le salut dans les sacrements, nous invite à « aller » communiquer aux autres un salut que nous avons pu voir, toucher, rencontrer, accueillir et qui est vraiment crédible parce qu’il est amour. C’est comme cela que les sacrements nous poussent à être missionnaires et l’engagement apostolique à apporter l’Évangile dans tous les milieux, même les plus hostiles, constitue le fruit le plus authentique d’une vie sacramentelle assidue, qui est participation à l’initiative salvifique de Dieu qui veut donner le salut à tous. La grâce des sacrements nourrit en nous une foi forte et joyeuse, une foi qui sait s’étonner des « merveilles » de Dieu et résister aux idoles du monde. C’est pour cela qu’il est important de recevoir la Communion, il est important que les enfants soient baptisés tôt, qu’ils soient confirmés, parce que les sacrements sont la présence de Jésus-Christ en nous, une présence qui nous aide. C’est important, lorsque nous nous sentons pécheurs, que nous nous approchions du sacrement de la réconciliation. On pourra dire : « Mais j’ai peur, le prêtre va me battre ». Non, le prêtre ne va pas te battre ; tu sais qui tu rencontreras dans le sacrement de la réconciliation ? Tu rencontreras Jésus qui te pardonne ! C’est Jésus qui t’attend ; et c’est un sacrement qui fait grandir toute l’Église.
Le second aspect de la communion aux choses saintes est la communion des charismes. L’Esprit-Saint donne une multitude de dons et de grâces spirituelles aux fidèles ; cette richesse, disons « pleine d’imagination », des dons de l’Esprit-Saint est finalisée à l’édification de l’Église. Les charismes – c’est un terme un peu difficile – sont les cadeaux que nous donne l’Esprit-Saint, des aptitudes, des possibilités… Des cadeaux faits non pas pour être cachés mais pour servir aux autres. Ils ne sont pas donnés pour le profit de celui qui les reçoit, mais pour être utiles au peuple de Dieu. En revanche, si un charisme sert à s’affirmer soi-même, on peut douter qu’il s’agisse d’un charisme authentique ou qu’il soit vécu fidèlement. Les charismes sont des grâces particulières, données à certains pour faire du bien à beaucoup d’autres. Ce sont des attitudes, des inspirations et des motions intérieures qui naissent de la conscience et de l’expérience de personnes précises, appelées à les mettre au service de la communauté. En particulier, ces dons spirituels sont au profit de la sainteté de l’Église et de sa mission. Nous sommes tous appelés à les respecter en nous et dans les autres, à les accueillir comme des stimulants utiles pour que la présence et l’œuvre de l’Église soient fécondes. Saint Paul donnait cet avertissement : « N’éteignez pas l’Esprit » (1Th 5,19). N’éteignons pas l’Esprit qui nous offre ces cadeaux, ces aptitudes, ces vertus qui sont si belles et qui font grandir l’Église.
Quelle est notre attitude devant ces dons de l’Esprit-Saint ? Sommes-nous conscients que l’Esprit de Dieu est libre de les donner à qui il veut ? Les considérons-nous comme une aide spirituelle, à travers laquelle le Seigneur soutient notre foi et renforce notre mission dans le monde ?
Venons-en au troisième aspect de la communion aux choses saintes, c’est-à-dire la communion de la charité, l’unité que la charité, l’amour, fait entre nous. En observant les premiers chrétiens, les païens disaient : mais comme ils s’aiment, comme ils s’aiment ! Ils ne se haïssent pas, ils ne disent pas du mal les uns des autres. C’est cela la charité, l’amour de Dieu que l’Esprit-Saint met dans nos cœurs. Les charismes sont importants dans la vie de la communauté chrétienne, mais ce sont toujours des moyens pour grandir dans la charité, dans l’amour, que saint Paul place au-dessus des charismes (cf 1Cor 13,1-13). Sans l’amour, en effet, même les dons les plus extraordinaires sont vains ; cet homme guérit les gens, il a cette qualité, cette autre vertu… mais est-ce qu’il a l’amour et la charité dans son cœur ? S’il l’a, c’est bien, mais s’il ne l’a pas, il ne rend pas service à l’Église. Sans l’amour, tous ces dons et ces charismes ne servent pas à l’Église, parce que là où il n’y a pas l’amour, il y a un vide qui se remplit d’égoïsme. Et je m’interroge : si nous sommes tous égoïstes, pouvons-nous vivre dans la communion et la paix ? Ce n’est pas possible, c’est pourquoi nous avons besoin de l’amour qui nous unit. Le plus petit de nos gestes d’amour a de bons effets sur tous ! Vivre la communion de la charité signifie donc ne pas chercher notre propre intérêt, mais partager les souffrances et les joies de nos frères (cf. 1 Cor 12,26), en étant prêts à porter les poids des plus faibles et des plus pauvres. Cette solidarité fraternelle n’est pas une figure rhétorique, une manière de parler, mais elle fait partie intégrante de la communion entre les chrétiens. Si nous la vivons, nous sommes dans le monde un signe, un « sacrement » de l’amour de Dieu. Nous le sommes les uns pour les autres et nous le sommes pour tous ! Il ne s’agit pas seulement de ces petits actes de charité que nous pouvons nous offrir mutuellement, il s’agit de quelque chose de plus profond : c’est une communion qui nous rend capables d’entrer dans la joie et dans la souffrance de l’autre pour les faire nôtres, sincèrement.
Et souvent nous sommes trop arides, indifférents, détachés et, au lieu de transmettre la fraternité, nous transmettons notre mauvaise humeur, notre froideur, notre égoïsme.
Et avec la mauvaise humeur, la froideur, l’égoïsme, on ne peut pas faire grandir l’Église ; l’Église grandit seulement avec l’amour qui vient de l’Esprit-Saint. Le Seigneur nous invite à nous ouvrir à la communion avec lui, dans les sacrements, dans les charismes et dans la charité, pour vivre dignement notre vocation chrétienne !
Et maintenant, je me permets de vous de demander un acte de charité : rassurez-vous, on ne va pas faire la quête ! Avant de venir sur la place, je suis allé rencontrer une petite fille d’un an et demi qui a une maladie très grave. Dans leur prière, son papa et sa maman demandent au Seigneur de donner la santé à cette belle petite fille. Elle s’appelle Noémie. Elle souriait, la pauvre ! Faisons un acte d’amour. Nous ne la connaissons pas, mais c’est une petite fille baptisée, l’une d’entre nous, c’est une chrétienne. Faisons un acte d’amour pour elle et, en silence, demandons au Seigneur de l’aider en ce moment et de lui donner la santé. En silence, un moment, et ensuite nous prierons le « Je vous salue Marie ». Et maintenant, tous ensemble, prions la Sainte Vierge pour la santé de Noémie. [Je vous salue, Marie…]. Merci pour cet acte de charité.
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« Tu parles de tolérance et d’amour, quelle idiotie ! »
Lettre de cinq fidèles au Père Christophe
Lundi 4 novembre, nous est arrivée par courrier via l’Archevêché une longue lettre de 5 pages dactylographiées, postée le 28 octobre 2013 à Pirae et signée de 5 prénoms sans plus. Une lettre que vous trouvez dans son intégralité ci-dessous et dont nous nous abstiendrons de tout commentaire ! Nous laissons la responsabilité de ses paroles à leurs rédactrices… Nous y voyons simplement la confirmation de la justesse de nos écrits et propos il y a quelques semaines ! (P.K.0 55 et 56). Nous nous contenterons de vous inviter à relire le message du Pape Benoit XVI ci-dessous aux Communautés musulmanes !
Père Christophe,
Nous te demandons de bien lire cette lettre, sinon c'est nous faire insulte à nous qui voulons défendre notre religion. Oui défendre car il n'y a pas d'autre terme c'est pourquoi nous avons pris notre temps pour expliquer pourquoi nous ne voulons pas de cette mosquée, nous sommes des femmes responsables, au fait des choses qui se passent à travers le monde, avant et maintenant et sans être parano nous mesurons le danger de cette installation.
Tes paroles font beaucoup de mal. Lis l'extrait du coran c'est bel et bien notre extermination qu'ils veulent et toi tu parles de tolérance et d'amour, quelle idiotie, quel manque de réalisme, Jésus a dit « si on te frappe, tend l'autre joue » non, père Christophe, si on laisse cette mosquée s'ouvrir par tolérance comme tu dis, c'est l'intolérance qui va s'installer ici, la bonté ne débouche pas toujours vers l'amour, regarde ce qui se passe en France et dans le monde, c'est beau d'être chrétien et utopique mais ce n'est pas cela le monde, il est cruel et cette religion débouche toujours sur l'intolérance, la haine et les massacres. Que fais tu lorsque tu entends qu'ils ont détruits des églises et massacrés des Chrétiens, pries tu nous ne savons même pas, et crois tu que cela les rend meilleurs.
As-tu manifesté ton désaccord lorsque dimanche ils ont tué cette petite fille en Égypte non ! Nous n'avons rien entendu ni lu à ce sujet par contre, tu passes ton temps à parler de tolérance vers cet islam et ouverture de mosquée, tu protestes contre notre auto défense et tu appelles cela notre intolérance, nous voulons rester chrétiens ne t'en déplaise. Ils vont déferler sur ce pays et prêcher par la peur et tu verras le dégât auprès des gens faibles et chrétiens. C'est exponentiel, l'intolérance, la haine, la violence, les massacres vont aller de plus belle.
Alors père Christophe pitié ne recommande pas la tolérance car dans quelques années tu seras responsable de la désertion des fidèles et de la haine qui s'instaurera dans ce pays car il ne peut en être autrement avec eux. De temps en temps, il faut ouvrir les yeux sur le monde et reconnaître que le mal existe. C'est nous qui avons raison, il faut s'auto défendre contre les forces du mal. Tu vois devant ton inconscience, une partie de nous catholiques et faisant partie d'association ont bien envie de quitter cette église qui ne comprend rien et se voile les yeux et tolère et soutient l'arrivée du mal dans ce pays. Jésus lui aussi a subi la barbarie alors par respect pour lui ouvre les yeux et par tes propos inconscients ne laisse pas cette mosquée s'installer.
Voici ci-dessous un réquisitoire expliquant notre refus de l'installation de cette mosquée, prends le temps de lire et ne prétexte pas un manque de temps ou la polémique, nous sommes de ton église, alors respecte notre opinion car nous sommes fières d'être chrétiennes et voulons continuer de l'être sans être massacrées pour notre croyance, ceci n'est pas de la fiction mais la réalité.
Tout d'abord, entendons nous bien, nous ne sommes ni racistes, ni islamophobes. Eux sont chrétiennophobes mais ça on ne les en accuse jamais.
Nous connaissons ici certains musulmans qui ont épousé des tahitiennes, ils ne les ont pas obligées à changer de religion, ni de prénom, ni empêchées de travailler. Une jeune d'ici a épousé un musulman en France et elle est toujours catholique, les enfants prient à l'église avec leur mère et dans la mosquée avec le père, c'est vrai que ce sont des gens intelligents et non arriérés. Les enfants choisiront plus tard ou non lorsqu'ils comprendront. Parmi nous 5, 3 ont des maris qui n'ont pas la même religion, catholiques avec protestants même un mormon ou protestantes avec des catholiques, oui nous sommes tolérantes.
Donc quand nous parlons d'islamistes, nous ne faisons aucun amalgame avec les musulmans qui eux sont tolérants et intelligents.
Nous avons écouté et lu les messages et maintenant nous allons faire une réponse.
Cette musulmane avec l'accent arabe est heureuse avec sa religion parce qu'elle ne vit pas dans les pays arabes où elle ne pourrait ni conduire, ni sortir seule et si elle se faisait violée elle serait punie elle et non ses violeurs elle peut vivre tranquillement en Polynésie et en France car nous ne laissons pas traiter les femmes comme des sous personnes. Si elle veut une mosquée elle peut aussi retourner dans son pays d'origine, là des imams, des mosquées, elle en aura autant qu'elle voudra. Sera-t-elle heureuse, nous en doutons, libre à elle de partir si elle veut être une esclave, par contre, elle n'a pas à nous imposer son dieu.
Que dire de cette tahitienne protestante qui épouse un islamiste, renie son Dieu qu'elle a prié depuis sa naissance, change de religion prie un autre dieu, change de prénom (alors que l'on n'a pas le droit de changer d'identité) mais ces gens ne respectent aucune loi, est elle consciente elle qui dit être bien, que maintenant elle n'est plus rien, elle qui priait, chantait dans le temple l'amour et la fraternité et la gloire de Dieu sans aucune barrière sexiste, la main dans la main en communion avec les hommes et les femmes. Maintenant elle est dans un rang inférieur, elle ne vaut plus rien, et n'a pas le droit de prier à côté des hommes, de chanter, de s'amuser, de découvrir ses bras lorsqu'elle a chaud car un bras est indécent, des cheveux sont indécents, alors que Dieu nous a crée et nous a fait splendide. S'il avait estimé que son œuvre était indécente, Il nous aurait recouvert de plumes ou de poils. Ceux qui estiment que nos cheveux et nos membres sont indécents font injure à Dieu et à sa création. Mais que dire à une femme conditionnée qui n'a plus son libre arbitre. Nous nous battons pour l'égalité des sexes mais elle préfère retourner à l'obscurantisme des siècles en arrière. Nous voyons aussi qu'il y un homme qui s'est laissé conditionner par sa femme peut être est-ce celle à l'accent arabe.
Résumons ce que ces islamistes ont fait et font encore à travers le monde et en France.
Un élu de la République, conseiller municipal à Toulouse (je crois), d'origine tunisienne et musulman, content de la chute du dictateur part en vacances dans son ex pays la Tunisie avec sa femme et sa fille. Oui il n'y a plus de dictateur mais un gouvernement islamique. Il se fait tabasser car sa femme avait les bras nus.
En France, un imam venu d'ailleurs prend possession d'un lieu de prières et là, surprise pour les musulmans, cet imam leur interdit de parler français et à la place de paroles d'amour leur ordonne de commettre des actes de violence. Ces vieux musulmans intelligents l'ont chassé et prévenu la police. Heureusement qu'ils n'étaient pas faibles.
En Afghanistan, les islamistes avaient réduit en esclavage les femmes, à la moindre petite faute elles étaient lapidées à coup de pierres, les hommes eux aussi vivaient dans la terreur d'être exécutés pour un oui et un non. Les petites filles de 10, 11 ans étaient obligées d'épouser des vieux même de 80 ans, violées elles étaient mises en esclavage, oui chez eux on n'est pas condamné pour pédophilie.
Au Mali, ils ont détruit des mosquées magnifiques classées patrimoine mondiale, ils ont terrorisés, violés femmes et enfants, coupés les mains et les têtes et réduit en esclavage la population.
Souvenez-vous du 11 septembre qui a tué des milliers de personnes innocentes ? Ce sont bel et bien des islamistes et pourtant l'Amérique les avait accueillis et les accueille toujours afin qu'ils puissent étudier ou vivre plus dignement que dans leur pays. Mais l'Amérique et les pays occidentaux sont des satans car ils ne prient pas leur dieu, seulement le Dieu de l'amour et de la fraternité, alors il faut les détruire, place au dieu de la haine et de l'intolérance.
Au Kenya, qui a tués les chrétiens hommes, femmes et enfants dans le centre commercial ? Des islamistes.
Tuer, tuer, tuer, tout cela au nom de leur dieu, devenir des martyrs et aller dans leur paradis rencontrer les 40 000 vierges, voilà leur but, c'est hautement intellectuel. Oui mais les femmes en tant qu'esclaves où iront elles ?
J'ai vu dans un reportage en Allemagne un iman prêcher dans les écoles et dire aux petits enfants de 8/10 ans que s'ils sont juifs ou chrétiens lorsqu'ils mourront ils iront en enfer. Imaginez la peur de ces pauvres enfants Pourquoi le gouvernement allemand a-t-il laissé ces gens prêcher dans les écoles, sont ils inconscients du dégât qu'ils font.
Avec de tels arguments beaucoup de gens faibles se laissent convertir.
En Angleterre où au nom de la liberté ils autorisent les islamistes à s'exprimer dans la rue, vous voyez ces gens déverser des paroles de haine contre les habitants du pays qui les ont accueillis si bien qu'un africain accueilli lui aussi dans ce pays a poignardé en pleine rue un pauvre policier qui se trouvait là, jeune et père de famille d'un bébé. Et cette anglaise de souche convertie à l'islam qui est maintenant terroriste et tue tout ce qui n'est pas islamique.
Parlons maintenant de ceux accueillis par la France, qui bénéficient de logement, d'allocations, d'école gratuite, de soins gratuits, d'allocation chômage qu'ils n'auraient jamais eu dans leur pays d'origine et qui en guise de remerciement font péter des bombes dans nos villes, ne respectent pas les lois de notre république, imposent la terreur dans les quartiers qu'ils s'approprient, et où un Mérard va dans un pays arabe apprendre à tuer, revient, tue et pire encore poursuit des enfants dont une petite fille de 5 ans dans une école, quelle lâcheté quelle ignominie, ils s'en prennent toujours aux plus faibles, femmes, enfants car cette école est juive et leur dieu leur dit de tuer ceux qui ont une autre religion, il tue même deux musulmans qui sont dans l'armée et qui respectent la République, ce n'est pas bien de respecter les lois du pays qui les accueille. Il est éliminé et sa sœur prétend que c'était un bon garçon, car elle a la même conviction que lui. Il faut tuer ceux qui ne sont pas islamistes. Pourquoi est-elle encore en liberté. 400 sont partis en Syrie au côté des islamistes des autres pays, ils vont rentrer, heureusement pas tous, et vont continuer le massacre ailleurs ou en France ils peuvent venir ici c'est français et il va avoir une mosquée et une assurance chômage. Les pauvres rebelles syriens sont maintenant obligés de lutter aussi contre les islamistes qui les ont envahis, qui ont créés des tribunaux islamiques, qui torturent, tuent autant que Assad vu un reportage à ce sujet, cela fait peur, la charia, toujours la charia.
Parlons aussi de ces 2 jeunes français de souche, converti à l'islam qui ont voulu mettre une bombe dans un avion. Et cet autre français d'origine algérienne qui avait planqué une bombe dans ses chaussures, et qui, à cause de lui, nous oblige à nous déchausser à l'aéroport. Combien d'innocents auraient ils tués s'ils n'avaient pas été arrêté à temps.
Lors d'un reportage, un journaliste interview un garçon de 9 ans à peine, dans une école coranique, il lui demande ce qu'il veut faire plus tard, le garçon répond « je tuerai tous ceux qui ne sont pas islamistes ». C'est possible, ils arrivent en masse en bateau, escaladent les murs du Portugal et s'installent clandestinement partout.
Et hier encore, en Égypte, un islamique en moto à froidement assassiné une petite fille de 8 ans parce qu'elle était chrétienne.
En Tunisie et en égypte, ils ont fait leur printemps arabe, ont éliminé leur dictateur et ont cru qu'ils avaient enfin acquis la liberté. C'était sans compter sur les islamistes qui ont pris le pouvoir et en faite de liberté ils ont maintenant la charia et une dictature bien pire que celle de leur ancien dictateur. En Egypte, heureusement que l'armée à repris le pouvoir, peut être le peuple pourra avoir une démocratie. Dans ce pays en ce moment, ils détruisent les églises et tuent à tout va les chrétiens dans les églises ou à leur sortie car ce sont des sauvages. Ils ont détruits des livres anciens et autres trésors anciens au nom de leur dieu.
Au Pakistan, combien d'églises ont été détruites avec les chrétiens en train de prier dedans.
Nous pourrions faire un livre de toutes les horreurs que ces islamistes ont fait ou font encore de nos jours, la folie meurtrière de ces chrétiennophobe est sans limite.
Alors vous les soit disants bien pensants, les droitsdeshommesdistes (comme dit un journaliste français) les chefs religieux, cessez de nous bassiner avec vos soit disant bons sentiments et moral, réfléchissez et mesurez les conséquences de vos propos qui peuvent aboutir sur l'installation de cette mosquée et le début de conversion de pauvres femmes faibles qui deviendront des esclaves aux mains de ces islamistes, laissez nous nous défendre et sauver notre futur. Une amie avait fréquenté un expert comptable, sa femme avait divorcé car malheureuse et notre amie fut aussi malheureuse heureusement que toutes les 2 avaient du caractère et n'ont pas voulu se convertir, comme elle dit, plus le droit de rire, de chanter, de danser, que la tristesse. Il est parti en Turquie acheter une jeunette diplômée de biologie marine, elle est enfermée et naturellement super malheureuse, que de gâchis pour cette jeune femme. Oui une femme ne peut être plus intelligente qu'eux.
Et toi, Taarii Maraea, pasteur protestant « nous devons apprendre la tolérance des pensées et de la foi qui différent de la notre » non mais tu rêves, sort de ton cocon et regarde le monde, observe les, déjà ils se sont installés en douce, il a menti, il défie les autorités à peine arrivé, pitié ouvre les yeux et ne les soutient pas car certaines de ces signataires vont sortir de ton temple oui tu seras aussi responsable de ce qui va se passer dans le futur. Tu as perdu quelques unes de tes fidèles et bientôt elles vont en convertir d'autres et cela fera boule de neige, que feras tu lorsqu'elles prononceront des paroles de haine contre ton église protestante, contre la religion chrétienne, si tu suis cette voie il sera trop tard.
S'ils s'installent ici, la Polynésie sera considéré par le monde comme pays à haut risque. Ce pays est grand et qui vous dit que des éléments indésirables ne vont pas venir se planquer ici.
Et notre tourisme que nous avons tant de mal à reconquérir, au lieu de voir de jolies vahinés les cheveux au vent garnis d'une fleur ou d'une couronne, les robes colorées, heureuses, souriantes, n'ayant pas peur de parler aux garçons, de se promener seules, de beaux jeunes hommes, et un peuple accueillant, les touristes vont croiser dans nos rues des hommes barbus en robe ressemblant aux terroristes et des femmes voilées en noir. Est-ce ce visage que vous voulez pour notre pays.
Bientôt au lieu d'entendre, Maeva, Here Iti, Hinano, Teura, Tepoe etc vous n'entendrez que Bakhta, Fatima, Feirouze, Kounouz, Moukhissa, Aicha et autres.
Vous tous qui parlez de tolérance, dites moi, combien de Musulmans ont défilé dans la rue après le 11 septembre, aucun, après la destruction des églises et le massacre des chrétiens au Pakistan et autres pays, aucun, après la sauvagerie de merard, aucun, s'ils sont contre les islamistes alors pourquoi l'imam de France Mohammed Moussaoui n'a pas dit une seule parole pour condamner ces violences, rien, pas un mot « qui dit rien consent ». Par contre, tout casser et bruler quand 2 des leurs voleurs poursuivis par la police se sont réfugiés où il ne fallait pas et sont morts électrocutés, oui là pour défendre les délinquants, on brule, on vole, on détruit, on casse car les lois ne sont pas pour eux. Et personne ne dit rien.
Mr le Président Flosse, Mr Temaru et vous autres les hommes et femmes de l'assemblée de Polynésie, que vous soyez indépendantistes ou autonomistes vous avez le devoir de veiller sur le peuple qui vous élit et le protéger. Un pays du pacifique, la Papouasie (nous ne sommes pas sure) a voter une loi n'autorisant aucune autre religion que le christianisme dans son ile. Malheureusement nous subissons les lois françaises et ne pouvez faire cela. Par contre, et nous vous en supplions, votez une loi interdisant tous signes religieux hors de leur demeure, pas de foulard, pas de barbus en robe, pas de voile, pas de tchador, pas de burqa, pas de kipa aussi. Mais il faut voter vite car vous avez vu à quelle vitesse et en douce ils se sont installés.
Nous voulons ajouter, honte à vous qui avez loué ce bureau, honte-vous qui avez donné les autorisations, Mr Buillard il y a plein de choses à faire dans Papeete, vous n'avez pas contrôlé les autorisations donnés car quoique vous disiez il faut des autorisations et vous prétendez pas au courant et que vous allez traiter ce problème en priorité alors que beaucoup d'habitants dans ce pays attendent des autorisations, eux paient des impôts alors ce sont eux les prioritaires. Trouvez n'importe quoi mais ne les laissez pas s'installer Une des signataires travaille à la soc et contrairement à ce que disait un homme sur le répondeur « vous croyez qu'ils vont tous venir ici etc. » et oui ! Depuis 2 mois plusieurs hommes nouveaux sur le territoire au nom arabe ouvrent des comptes et lorsqu'elle leur demande avez-vous un travail, « non pas pour l'instant » « vous devez avoir un travail pour ouvrir un compte » « mais maintenant il y a l'allocation chômage de 50 000 donc j'aurai besoin d'un compte » qui les a renseigné ? Qui les a financé ? Nous ne savions pas qu'il y avait déjà 40 islamistes ici.
Ils ont vite été au courant des 50 000F, et comme en France, ils vont profiter de notre caisse sans n'avoir rien payé, faire des tas d'enfants pour les alloc toujours sans n'avoir rien payé. Une amie nous disait que lorsqu'elle va en France certains lui disent, c'est bien Tahiti ? Il y a du travail ? elle répond non « mais il y a les indemnités chômage » elle répond non. Maintenant que leurs amis ici ont parlé des 50 000, ils arrivent et ouvrent des comptes en banque. Ceci est la réalité.
Et pour nous protéger plus et définitivement, ne louez ni ne vendez de terrains, d'appartements, ou de maisons, et vous les chefs d'entreprise n'embauchez pas les nouveaux arrivants, les polynésiens n'ont déjà pas assez de travail.
Mais nous sommes les gentilles alors donnons quand même le bénéfice du doute à ce jeune arabe français de 23 ans soit disant gentil, nous en doutons, vu ce que nous avons vu au info, venu nous sauver de l'enfer parce que nous sommes chrétiens ou juifs, nous lui disons, Si tu es si bon que cela retourne dans ta cité va enseigner ta bonne parole aux jeunes de ton quartier qui ont besoin de conseils de sagesse, d'amour de l'autre, de tolérance et de respect. Et laisse nous, nous sauver nous-mêmes.
Et a celui qui prétend que si nous ne sommes pas d'accord avec sa forme de pensée que si nous nous opposons à cette mosquée cela veut dire qu'automatiquement nous sommes du FN et racistes, sachez Mr qu'en tant que Polynésiennes nous avons acceptez depuis des années un grand nombre d'ethnies les vôtres d'abord, alors ne venez pas dans notre pays nous faire la moral. Nous te disons, si aimer son pays, vouloir le défendre, garder sa culture c'est être FN alors maintenant nous voterons FN.
Nous ne mettrons que nos prénoms car aucune loi n'interdit la chrétiennophobie mais condamne l'auto défense qu'ils appellent islamophobie.
Signé
© Copyright 2013 – Libreria Editrice Vaticana
Rencontre du Pape Benoit XVI avec les communuatés musulmanes
Voyage Apostolique à Cologne pour les J.M.J. de 2005
Chers amis musulmans,
C'est pour moi un motif de grande joie de vous accueillir et de vous adresser mon salut cordial. Comme vous le savez, je suis ici à Cologne pour rencontrer les jeunes de toutes les parties de l'Europe et du monde. Les jeunes sont l'avenir de l'humanité et l'espérance des nations. Mon bien-aimé prédécesseur, le Pape Jean-Paul II, disait un jour aux jeunes musulmans réunis dans le stade de Casablanca, au Maroc : « Les jeunes peuvent construire un avenir meilleur s'ils mettent d'abord leur foi en Dieu et s'ils s'engagent à édifier ce monde nouveau selon le plan de Dieu, avec sagesse et confiance ». C'est dans cet esprit que je m'adresse à vous, chers et estimés amis musulmans, pour partager avec vous mes espérances et aussi pour vous faire part de mes préoccupations en ces jours particulièrement difficiles de l'histoire de notre temps.
Je suis sûr d'interpréter aussi votre pensée en mettant en évidence, parmi les préoccupations, celle qui naît du constat de l'expansion du phénomène du terrorisme. Je sais que vous avez été nombreux à repousser avec force, même publiquement, en particulier tout lien de votre foi avec le terrorisme et à le condamner clairement. Je vous en remercie, car cela renforce le climat de confiance dont nous avons besoin. Des actions terroristes continuent à se produire dans diverses parties du monde, jetant les personnes dans les larmes et le désespoir. Ceux qui ont pensé et programmé ces attentats démontrent leur désir de vouloir envenimer nos relations et détruire la confiance, en se servant de tous les moyens, même de la religion, pour s'opposer à tous les efforts de convivialité pacifique et sereine. Grâce à Dieu, nous sommes d'accord sur le fait que le terrorisme, quelle qu'en soit l'origine, est un choix pervers et cruel, qui bafoue le droit sacro-saint à la vie et qui sape les fondements mêmes de toute convivialité sociale. Si nous réussissons ensemble à extirper de nos cœurs le sentiment de rancœur, à nous opposer à toute forme d'intolérance et à toute manifestation de violence, nous freinerons ensemble la vague du fanatisme cruel qui met en danger la vie de nombreuses personnes, faisant obstacle à la progression de la paix dans le monde. La tâche est ardue, mais elle n'est pas impossible. Le croyant - et nous tous en tant que chrétiens et musulmans sommes croyants - sait en effet qu'il peut compter, malgré sa fragilité, sur la force spirituelle de la prière.
Chers amis, je suis profondément convaincu que nous devons proclamer, sans céder aux pressions négatives du moment, les valeurs de respect réciproque, de solidarité et de paix. La vie de tout être humain est sacrée, que ce soit pour les chrétiens ou pour les musulmans. Nous avons un grand champ d'action dans lequel nous nous sentons unis pour le service des valeurs morales fondamentales. La dignité de la personne et la défense des droits qui découlent de cette dignité doivent être le but de tout projet social et de tout effort mis en œuvre dans ce sens. Il s'agit d'un message rappelé sans équivoque par la voix ténue mais claire de la conscience. Il s'agit d'un message qu'il faut écouter et faire écouter : si l'écho s'en éteignait dans les cœurs, le monde serait exposé aux ténèbres d'une nouvelle barbarie. C'est uniquement sur la reconnaissance du caractère central de la personne que l'on peut trouver un terrain commun d'entente, dépassant les éventuelles oppositions culturelles et neutralisant la force explosive des idéologies.
Dans la rencontre que j'ai eue au mois d'avril avec les Délégués des Églises et Communautés ecclésiales, et avec les représentants des diverses Traditions religieuses, j'ai déclaré : « Je vous assure que l'Église souhaite continuer d'établir des ponts d'amitié avec les membres de toutes les religions, dans la recherche du bien véritable de toute personne et de la société dans son ensemble ». L'expérience du passé nous enseigne que le respect mutuel et la compréhension, malheureusement, n'ont pas toujours marqué les relations entre chrétiens et musulmans. Combien de pages de l'histoire évoquent les batailles et aussi les guerres qui se sont produites, en invoquant, de part et d'autre, le nom de Dieu, en laissant presque penser que combattre l'ennemi et tuer l'adversaire pouvaient lui être agréables. Le souvenir de ces tristes événements devrait nous remplir de honte, connaissant bien les atrocités qui ont été commises au nom de la religion. Les leçons du passé doivent nous servir à éviter de répéter les mêmes erreurs. Nous voulons rechercher les voies de la réconciliation et apprendre à vivre en respectant chacun l'identité de l'autre. En ce sens, la défense de la liberté religieuse est un impératif constant, et le respect des minorités est un signe indiscutable d'une véritable civilisation.
À ce propos, il est toujours opportun de se rappeler ce que les Pères du Concile Vatican II ont dit concernant les relations avec les musulmans : « L'Église regarde aussi avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu unique, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes, et aux décrets duquel, même s'ils sont cachés, ils s'efforcent de se soumettre de toute leur âme, comme s'est soumis à Dieu Abraham, à qui la foi islamique se réfère volontiers [...]. Même si, au cours des siècles, de nombreuses dissensions et inimitiés sont nées entre chrétiens et musulmans, le saint Concile les exhorte tous à oublier le passé, à pratiquer sincèrement la compréhension mutuelle, ainsi qu'à protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les biens de la morale, la paix et la liberté » (Déclaration Nostra ætate, n. 3). Ces paroles du Concile Vatican II restent pour nous la « Magna Charta » du dialogue avec vous, chers amis musulmans, et je suis heureux que vous nous ayez parlé avec le même esprit et que vous ayez confirmé ces intentions.
Chers amis estimés, vous représentez certaines Communautés musulmanes qui existent dans le pays dans lequel je suis né, dans lequel j'ai étudié et vécu une bonne partie de ma vie. C'est précisément pour cela que j'avais le désir de vous rencontrer. Vous guidez les croyants de l'Islam et vous les éduquez dans la foi musulmane. L'enseignement est le moyen par lequel se communiquent idées et convictions. La parole est la voie royale de l'éducation des esprits. Vous avez donc une grande responsabilité dans la formation des nouvelles générations. J'apprends avec gratitude dans quel esprit vous cultivez cette responsabilité. Ensemble, chrétiens et musulmans, nous devons faire face aux nombreux défis qui se posent en notre temps. Il n'y a pas de place pour l'apathie, ni pour le désengagement, et encore moins pour la partialité et le sectarisme. Nous ne pouvons pas céder à la peur, ni au pessimisme. Nous devons plutôt cultiver l'optimisme et l'espérance. Le dialogue interreligieux et interculturel entre chrétiens et musulmans ne peut pas se réduire à un choix passager. C'est en effet une nécessité vitale, dont dépend en grande partie notre avenir. Les jeunes, provenant de nombreuses parties du monde, sont ici à Cologne comme des témoins vivants de la solidarité, de la fraternité et de l'amour. Je souhaite de tout mon cœur, chers et estimés amis musulmans, que le Dieu miséricordieux et plein de compassion vous protège, vous bénisse et vous éclaire toujours. Que le Dieu de la paix soutienne nos cœurs, nourrisse notre espérance et guide nos pas sur les chemins du monde ! Merci !
© Copyright 2005 – Libreria Editrice Vaticana
La vie éternelle est don de Dieu
Commentaire de l’Évangile du XXXIIème Dimanche du Temps ordinaire
Que savons-nous de l’au-delà ? Qu’en dit Jésus ? Eh bien, essayons de suivre pas à pas, phrases après phrases, les convictions de Jésus, qui sont aussi celles de notre foi.
« Ils sont semblables aux anges »
Qu’il y ait un monde à venir ne fait aucun doute pour Jésus. Il l’affirme tranquillement, mais en nous faisant renoncer à toute représentation de la résurrection des morts. « Ils sont semblables aux anges », dit-il. Or, un ange, pur esprit, nous ne pouvons pas le décrire. C’est tout à fait hors de nos prises. Jésus dit seulement qu’il n’y aura plus besoin de se marier, de procréer, parce qu’on ne mourra plus. Il faut renoncer à imaginer cette vie de l’au-delà et garder une très grande sobriété à son propos. Que pourrait-on dire à l’enfant qui va naître et qui encore dans le sein de sa mère pour lui « dévoiler » la vie qui l’attend ? Qu’y a-t-il de commun entre la chenille rampante et le papillon qui volette ? C’est à la fois le même être qui continue, et pourtant, c’est une toute autre vie. La tige de blé verte est toute autre que le grain de blé. Ce sont là autant d’images qui suggèrent discrètement la résurrection qui nous attend.
« Ils sont fils de Dieu en étant héritiers de la résurrection ».
Jésus franchit ici un nouveau pas. Nos défunts, dit-il, sont introduits dans l’intimité du Père. C’est encore plus beau que tout ce que nous pourrions rêver. Vivre en « fils de Dieu » est la plus grande félicité, et Jésus s’y connaît sur ce bonheur d’être « fils ». « Dieu nous a prédestinés à être pour lui des fils adoptifs, par Jésus-Christ, sous son regard, dans l’amour », dit saint Paul (Ep 1,4-5).
Comme tout ce qui touche à Dieu, nous n’avons aucun moyen de nous représenter de telles réalités. Notre seule possibilité est d’y croire, ou de ne pas y croire.
« Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. »
La certitude qui est celle de Jésus sur la résurrection de nos morts s’appuie sur deux réalité de foi essentielles :
1- L’amour de Dieu nous aime par-delà la mort. Abraham, Isaac et Jacob, ne sont pas morts pour Dieu, mais vivants. Si ceux que Dieu a créé, Abraham, Isaac, ou Nathalie, ou Henri, étaient voués à un néant définitif, ce serait que l’amour de Dieu aurait échoué. On n’est pas loin du blasphème ! Dieu n’aime pas qu’à moitié ou pour un temps. Que serait un survie qui ne serait qu’un ballet d’ombres dans l’obscur shéol. La puissance de l’amour de Dieu n’est pas aussi éphémère.
2- La vie éternelle n’est pas une simple continuation de la vie terrestre. Le papillon n’est pas une chenille congelée, la tige de blé un grain grossi et prolongé. Elle est un don de Dieu qui glorifie notre corps et notre esprit terrestres. Dès à présent, laissons transfigurer notre vie quotidienne par cette espérance.
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