PKO 15.08.2012

Mercredi 15 août 2012 – Solennité de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie – Année B

 

Bulletin gratuit de liaison de la communauté de la Cathédrale de Papeete n°41/2012

 

Les choses de Dieu méritent qu’on se hâte

 

« Les seules choses au monde qui méritent que l’on se hâte » sont « celles de Dieu », a expliqué Benoît XVI dans l’homélie de la messe qu’il a célébrée le 15 août 2011, solennité de l’Assomption de la Vierge Marie, en l’église paroissiale San Tommaso da Villanova à Castel Gandolfo. Voici son homélie.

Chers frères et sœurs,

Nous sommes réunis une fois de plus pour célébrer l’une des fêtes les plus antiques et les plus aimées dédiées à la Très Sainte Vierge Marie : la fête de son Assomption à la gloire du Ciel, corps et âme, c’est-à-dire de tout son être humain, dans l’intégrité de sa personne. Ainsi nous est donnée la grâce de renouveler notre amour à Marie, de l’admirer et de la louer pour les « grandes choses » que le Tout-Puissant a faites pour Elle et a opérées en Elle.

En contemplant la Vierge Marie, une autre grâce nous est donnée: celle de pouvoir voir également notre vie en profondeur. Oui, car notre existence quotidienne elle aussi, avec ses problèmes et ses espérances, reçoit une lumière de la Mère de Dieu, de son parcours spirituel, de son destin de gloire : un chemin et un objectif qui peuvent et qui doivent devenir, d’une certaine façon, notre même chemin et notre même objectif. Nous nous laissons guider par les passages de l’Écriture Sainte que nous propose la liturgie d’aujourd’hui. Je voudrais m’arrêter en particulier sur une image que nous trouvons dans la première lecture, tirée de l’Apocalypse, et à laquelle fait écho l’Évangile de Luc: c’est-à-dire celle de l’arche.

Dans la première lecture, nous avons entendu : « Alors s'ouvrit le temple de Dieu, dans le ciel, et son arche d'alliance apparut, dans le temple » (Ap 11, 19). Quelle est la signification de l’arche ? Qu’est-ce qui apparaît ? Pour l’Ancien Testament, elle est le symbole de la présence de Dieu parmi son peuple. Mais désormais, le symbole a laissé la place à la réalité. Ainsi, le Nouveau Testament nous dit que la véritable arche de l’alliance est une personne vivante et concrète : c’est la Vierge Marie. Dieu n’habite pas un meuble, Dieu réside dans une personne, dans un cœur : Marie, Celle qui a porté dans son sein le Fils éternel de Dieu fait homme, Jésus, notre Seigneur et Sauveur. Dans l’arche — comme nous le savons — étaient conservées les deux tables de la loi de Moïse, qui manifestaient la volonté de Dieu de conserver l’alliance avec son peuple, en indiquant les conditions pour être fidèles au pacte de Dieu, pour être conformes à la volonté de Dieu et ainsi, également, à notre vérité profonde. Marie est l’arche de l’alliance car elle a accueilli en elle Jésus ; elle a accueilli en elle la Parole vivante, tout le contenu de la volonté de Dieu, de la vérité de Dieu ; elle a accueilli en elle Celui qui est l’alliance nouvelle et éternelle, qui a culminé dans le don de son corps et de son sang: un corps et un sang reçus de Marie. C’est donc à juste titre que la piété chrétienne, dans les litanies en l’honneur de la Vierge, s’adresse à Elle en l’invoquant comme Foederis Arca, c’est-à-dire « arche de l’alliance », arche de la présence de Dieu, arche de l’alliance d’amour que Dieu a voulu établir de façon définitive avec toute l’humanité dans le Christ.

Le passage de l’Apocalypse veut indiquer un autre aspect important de la réalité de Marie. Arche vivante de l’alliance, Elle possède un destin de gloire extraordinaire, car elle est unie de façon si étroite au Fils qu’elle a accueilli dans la foi et engendré dans la chair, qu’elle en partage pleinement la gloire au ciel. C’est ce que nous suggèrent les paroles que nous avons entendues : « Un signe grandiose apparut au ciel : une Femme ! Le soleil l'enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête ; elle est enceinte... la Femme mit au monde un enfant mâle, celui qui doit mener toutes les nations... » (12, 1-2 ; 5). La grandeur de Marie, Mère de Dieu pleine de grâce, pleinement docile à l’action de l’Esprit Saint, vit déjà dans le Ciel de Dieu de toute sa personne, corps et âme. Saint Jean Damascène, en se référant à ce mystère, affirme dans une homélie célèbre : « Aujourd’hui la sainte et l’unique Vierge est amenée au temple céleste... Aujourd’hui l’arche sacrée et vivante du Dieu vivant, celle qui a porté dans son sein son Auteur, se repose dans le temple du Seigneur non fait de main d’homme... » (Deuxième homélie sur la dormition) et poursuit : « Il fallait que celle qui avait donné asile au Verbe divin dans son sein, vînt habiter dans les tabernacles de son Fils... Il fallait que l’Épouse que le Père s’était choisie vînt habiter au ciel la demeure nuptiale » (ibid). Aujourd’hui, l’Église chante l’amour immense de Dieu pour sa créature: elle l’a choisie comme véritable « arche de l’alliance », comme Celle qui continue à engendrer et à donner le Christ Sauveur à l’humanité, comme Celle qui partage au Ciel la plénitude de la gloire et jouit du bonheur même de Dieu et, dans le même temps, nous invite également à devenir, de notre modeste façon, une « arche » dans laquelle est présente la Parole de Dieu, qui est transformée et vivifiée par sa présence, lieu de la présence de Dieu, afin que les hommes puissent rencontrer dans l’autre homme la proximité de Dieu et vivre ainsi en communion avec Dieu et connaître la réalité du Ciel.

L’Évangile de Luc que nous venons d’écouter (cf. Lc 1, 39-56), nous montre cette arche vivante, qu’est Marie, en mouvement : ayant quitté sa maison de Nazareth, Marie se met en route vers la montagne pour rejoindre en hâte une ville de Juda et se rendre à la maison de Zacharie et Elisabeth. Il me semble important de souligner l’expression « en hâte » : les choses de Dieu méritent qu’on se hâte ; je dirais même que les seules choses au monde qui méritent que l’on se hâte sont précisément celles de Dieu, qui revêtent un caractère de véritable urgence pour notre vie. Alors Marie entre dans cette maison de Zacharie et Elisabeth, mais elle n’y entre pas seule. Elle y entre en portant dans son sein son fils, qui est Dieu lui-même fait homme. Il est certain qu’on l’attendait, ainsi que son aide, dans cette maison, mais l’évangéliste nous fait comprendre que cette attente renvoie à une autre, plus profonde. Zacharie, Elisabeth et le petit Jean-Baptiste sont, en effet, le symbole de tous les justes d’Israël, dont le cœur, riche d’espérance, attend la venue du Messie sauveur. Et c’est l’Esprit Saint qui ouvre les yeux d’Elisabeth et qui lui fait reconnaître en Marie la véritable arche de l’alliance, la Mère de Dieu, qui vient lui rendre visite. Et ainsi, la parente âgée l’accueille en poussant « un grand cri » : « Bénie es-tu entre les femmes, et béni le fruit de ton sein ! Et comment m'est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ? » (Lc 1, 42-43). C’est le même Esprit Saint qui, devant Celle qui porte le Dieu fait homme, ouvre le cœur de Jean-Baptiste dans le sein d’Elisabeth. Elisabeth s’exclame : « Car, vois-tu, dès l'instant où ta salutation a frappé mes oreilles, l'enfant a tressailli d'allégresse en mon sein » (v. 44). Ici, l’évangéliste Luc utilise le terme « skirtan », c’est-à-dire «sautiller», le même terme que nous trouvons dans l’une des plus anciennes traductions grecques de l’Ancien Testament pour décrire la danse du Roi David devant l’arche sainte qui est enfin revenue dans sa patrie (2 S 6, 16). Dans le sein de sa mère, Jean-Baptiste danse devant l’arche de l’Alliance, comme David ; et il reconnaît ainsi : Marie est la nouvelle arche de l’alliance, devant laquelle le cœur exulte de joie, la Mère de Dieu présente dans le monde, qui ne garde pas pour elle cette divine présence, mais l’offre en partageant la grâce de Dieu. Et ainsi — comme le dit la prière — Marie est réellement « causa nostrae laetitiae », l’« arche » dans laquelle le Sauveur est réellement parmi nous.

Chers frères ! Nous parlons de Marie mais, dans un certain sens, nous parlons également de nous, de chacun de nous : nous aussi sommes les destinataires de l’amour immense que Dieu a réservé — certes, de façon absolument unique et irremplaçable — à Marie. En cette solennité de l’Assomption, tournons notre regard vers Marie : Elle nous ouvre à l’espérance, à un avenir plein de joie, et nous enseigne la voie pour y parvenir : accueillir dans la foi son Fils; ne jamais perdre l’amitié avec Lui, mais nous laisser illuminer et guider par sa parole ; le suivre chaque jour, même dans les moments où nous sentons que nos croix deviennent lourdes. Marie, l’arche de l’alliance qui est dans le sanctuaire du Ciel, nous indique avec une clarté lumineuse que nous sommes en chemin vers notre véritable Maison, la communion de joie et de paix avec Dieu. Amen !

 

Prières universelles


MARIE RECUEILLAIT CES ÉVÉNEMENTS

L'Assomption est une grande date mariale. Une fête encore très populaire. Elle est aussi le dernier moment estival de prise de recul spirituel avant la rentrée. Pour ces raisons, les Évêques de France proposent aux catholiques de l'ensemble des diocèses de s'unir dans une même Prière universelle. Dans l'inquiétude de la crise économique sociale et internationale, devant la gravité de choix sociétaux de portée considérable, il est essentiel de conscientiser l'opinion au-delà de la sphère pratiquante habituelle. Non seulement la Mère du Christ recueillait les événements en son Cœur, mais aussi elle les méditait et concrétisait sa réponse envers eux. Puisse Notre-Dame de l'Assomption éclairer nos décisions personnelles et collectives.

Mgr Bernard Podvin

Porte-parole des évêques de France

 

Frères et Sœurs, en ce jour où nous célébrons l’Assomption de la Vierge Marie, sous le patronage de qui a été placée la France, présentons à Dieu, par l’intercession de Notre-Dame, nos prières confiantes pour notre pays :

        En ces temps de crise économique, beaucoup de nos concitoyens sont victimes de restrictions diverses et voient l’avenir avec inquiétude ; prions pour celles et ceux qui ont des pouvoirs de décision dans ce domaine et demandons à Dieu qu’il nous rende plus généreux encore dans la solidarité avec nos semblables.

        Pour celles et ceux qui on été récemment élus pour légiférer et gouverner ; que leur sens du bien commun de la société l’emporte sur les requêtes particulières et qu’ils aient la force de suivre les indications de leur conscience.

        Pour les familles ; que leur attente légitime d’un soutien de la société ne soit pas déçue ; que leurs membres se soutiennent avec fidélité et tendresse tout au long de leur existence, particulièrement dans les moments douloureux. Que l’engagement des époux l’un envers l’autre et envers leurs enfants soient un signe de la fidélité de l’amour.

        Pour les enfants et les jeunes ; que tous nous aidions chacun à découvrir son propre chemin pour progresser vers le bonheur ; qu’ils cessent d’être les objets des désirs et des conflits des adultes pour bénéficier pleinement de l’amour d’un père et d’une mère.

Seigneur notre Dieu, nous te confions l’avenir de notre pays. Par l’intercession de Notre-Dame, accorde-nous le courage de faire les choix nécessaires à une meilleure qualité de vie pour tous et à l’épanouissement de notre jeunesse grâce à des familles fortes et fidèles. Par Jésus, le Christ, Notre Seigneur. Amen


Marie nous précède dans la gloire

 

Commentaire de l’évangile de la solennité de l’Assomption – Année B

 

Le 17 mai, nous célébrions l’Ascension. Aujourd’hui, c’est la fête de l’Assomption qui nous rassemble. Avez-vous déjà noté que fréquemment les enfants confondent les deux mots ? Il est vrai qu’ils se ressemblent. De plus, dans un cas comme dans l’autre, c’est une montée vers le ciel et une entrée dans la gloire qui sont au centre de la célébration. Il n’y a donc rien d’abusif - que du contraire ! - à établir un parallélisme entre l’Ascension de Jésus et l’Assomption de Marie, sa mère.

Bien plus, mettre en rapport ces deux fêtes permet de mieux dégager le sens de la commémoration d’aujourd’hui. On pourrait dire, en méditant l’Ascension de Jésus, qu’elle reste - tout étonnante qu’elle soit ! - dans l’ordre des choses. Comment cela ? penserez-vous. Dans ce sens qu’au terme de son existence terrestre, il fallait bien que le Fils de Dieu retourne à la gloire du Père. D’où cet effacement au regard des hommes.

Marie nous précède dans la gloire

Qu’un semblable départ couronne la vie de la Vierge Marie surprend davantage. N’est-elle pas, comme nous, une créature ? C’est par là, précisément, que la fête nous concerne. En effet si Marie - qui est l’une de nous - se voit ainsi introduite dans la gloire même de Dieu, comment ne serions-nous pas appelés, à notre tour, à entrer dans cette gloire ? Ainsi donc, au moment même où nous fêtons Marie, nous célébrons aussi ce salut dont Dieu couronnera nos vies, nous fêtons notre propre salut. Marie, en entrant dans la gloire tout comme son Fils, voit se réaliser en elle ce qui est notre avenir.

Marie nous visite de l’intérieur

Ce départ signifie encore autre chose, et qui nous est indiqué par le choix de l’évangile de sa fête. Son Assomption est une Visitation. Quand Marie était visible, femme de notre terre, adonné aux mille travaux d’une paysanne galiléenne, elle ne pouvait nous rencontrer que dans les rues de son village, en se déplaçant à pied, ou sur le dos d’un petit âne. Maintenant qu’elle « a été prise dans la gloire », elle n’a plus besoin de voyager, elle nous visite de l’intérieur, sur place. L’Assomption, c’est une visite de Marie au-dedans de nous, dans nos maisons, dans nos paroisses, partout où Dieu demeure. Elle a quitté la surface, le visible superficiel, mais c’est pour rentre dans la profondeur, en Dieu ! Alors, dans la foi et dans la joie, redisons pour nous le mot d’Elisabeth : « Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ! »

Merci, Marie, et bonne fête !

www.kerit.be

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Litanie de la Vierge Marie

 

Père céleste, qui es Dieu,                 prends pitié de nous,

Fils, rédempteur du monde,             prends pitié de nous,

Esprit Saint,                                  prends pitié de nous,

Trinité sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie,                                        priez pour nous

Sainte Mère de Dieu,                             priez pour nous

Sainte Vierge des vierges,                      priez pour nous

Mère du Christ,                                     priez pour nous

Mère de la divine grâce,                         priez pour nous

Mère très pure,                                      priez pour nous

Mère très chaste,                                   priez pour nous

Mère sans tache,                                    priez pour nous

Mère sans corruption,                            priez pour nous

Mère aimable,                                       priez pour nous

Mère admirable,                                    priez pour nous

Mère du bon conseil,                             priez pour nous

Mère du Créateur,                                 priez pour nous

Mère du Sauveur,                                  priez pour nous

Vierge très prudente,                             priez pour nous

Vierge vénérable,                                  priez pour nous

Vierge digne de louanges,                      priez pour nous

Vierge puissante,                                   priez pour nous

Vierge clémente,                                   priez pour nous

Vierge fidèle,                                        priez pour nous

Miroir de justice,                                   priez pour nous

Siège de la Sagesse,                               priez pour nous

Cause de notre joie,                               priez pour nous

Vase spirituel,                                       priez pour nous

Vase honorable,                                    priez pour nous

Vase insigne de dévotion,                       priez pour nous

Rose mystique,                                      priez pour nous

Tour de David,                                      priez pour nous

Tour d'ivoire,                                        priez pour nous

Maison d'or,                                          priez pour nous

Arche d'alliance,                                    priez pour nous

Porte du ciel,                                        priez pour nous

Étoile du matin,                                    priez pour nous

Salut des infirmes,                                 priez pour nous

Refuge des pécheurs,                             priez pour nous

Consolatrice des affligés,                        priez pour nous

Secours des chrétiens,                            priez pour nous

Reine des Anges,                                   priez pour nous

Reine des Patriarches,                            priez pour nous

Reine des Prophètes,                              priez pour nous

Reine des Apôtres,                                 priez pour nous

Reine des Martyrs,                                 priez pour nous

Reine des Confesseurs,                           priez pour nous

Reine des Vierges,                                 priez pour nous

Reine de tous les Saints,                         priez pour nous

Reine conçue sans la tache originelle,      priez pour nous

Reine élevée au ciel,                              priez pour nous

Reine du très saint Rosaire,                     priez pour nous

Reine de la paix,                                   priez pour nous

Agneau de Dieu, qui enlève les péchés du monde,

                        pardonne-nous, Seigneur

Agneau de Dieu, qui enlève les péchés du monde,

                        exauce-nous Seigneur

Agneau de Dieu, qui enlève les péchés du monde,

                        prends pitié de nous

Priez pour nous sainte Mère de Dieu,

          afin que nous devenions dignes

          des promesses de Jésus-Christ.

PRIONS

Accordez-nous, nous t'en prions, Seigneur notre Dieu, à nous tes serviteurs, la grâce de jouir constamment de la santé de l'âme et du corps, et, par la glorieuse intercession de la bienheureuse Marie, toujours vierge, d'être délivrés de la tristesse de la vie présente et de goûter l'éternelle félicité. Par Jésus-Christ, Notre Seigneur. Amen

 

Consécration à Marie

 

ACTE DE CONSECRATION A L'IMMACULEE

« Daigne recevoir ma louange, Ô Vierge bénie ! »

Immaculée-Conception

Reine du ciel et de la terre

Refuge des pêcheurs et Mère très aimante

à qui Dieu voulu confier tout l'ordre de la Miséricorde,

me voici à tes pieds, moi, N..., pauvre pêcheur.

Je te supplie, accepte mon être tout entier

comme ton bien et ta propriété ;

agis en moi selon ta volonté,

en mon âme et mon corps,

en ma vie et ma mort et mon éternité.

Dispose avant tout de moi comme tu le désires,

pour que se réalise enfin ce qui est dit de toi :

« La femme écrasera la tête du serpent » et aussi

« Toi seule vaincras les hérésies dans le monde entier ».

Qu'en tes mains toutes pures, si riches de Miséricorde,

je devienne un instrument de ton amour,

capable de ranimer et d'épanouir pleinement

tant d'âmes tièdes et égarées.

Ainsi s'étendra sans fin le Règne du Cœur Divin de Jésus.

Vraiment, ta seule présence attire les grâces

qui convertissent et sanctifient les âmes,

puisque la Grâce jaillit du Cœur Divin de Jésus sur nous tous,

en passant par tes mains maternelles.

Saint Maximilien-Marie Kolbe (1917)