A LA UNE

Collège-lycée La Mennais Invitation

Collegelamennais61 confirmands du CLM recevront la confirmation à Maria no te Hau le samedi 1er mai 2021.
Messe à 16h30 présidée par Monseigneur Jean-Pierre Cottanceau.
C’est une invitation aux familles, aux catéchistes et à la communauté éducative du CLM.
Frère André

LE SEIGNEUR EST VRAIMENT RESSUSCITE A NOUS D’EN ETRE TEMOINS

eveche15w.jpgL’Evangile de dimanche dernier (2ème dimanche de Pâques) montrait combien les disciples de Jésus avaient peur : « les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs » (Jean 20, 19). L’Evangile de ce dimanche (3ème dimanche de Pâques) insiste également sur la frayeur des disciples, alors même que Jésus est présent au milieu d’eux : « Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. » (Luc 24, 37)

Saint Jean et Saint Luc marquent le contraste entre la peur qui étreint, paralyse les disciples, et la douceur, la sérénité du Christ, ressuscité, vivant qui les apaise : « La Paix soit avec vous ». Aucun reproche quant à leur lâcheté au cours de la Passion, mais de la Miséricorde, de la compassion.

Les quatre Evangélistes – chacun à sa façon – achèvent leur récit par un appel au témoignage. En Saint Jean : « De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. (…) Recevez l’Esprit Saint » (Jean 20, 21.22). En Saint Luc on lit : « Il est écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, (…) À vous d’en être les témoins. » (Luc 24, 46.48) Saint Marc, dans un court passage où Jésus apparaît aux Onze alors qu’ils étaient à table, souligne la mission que Jésus ressuscité leur confie : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. » (Marc 16, 15) Dans Saint Matthieu c’est sur la montagne, en Galilée, que Jésus apparaît aux Onze ; il leur dit : « Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. » (Matthieu 28, 19)

Cet envoi, nous l’entendons à chaque célébration eucharistique, après la bénédiction finale : « Allez dans la Paix du Christ. » C’est une invitation à prolonger l’Eucharistie, mémoire du mystère pascal, là où nous vivons. Si nous sommes hommes et femmes de Foi, notre vie ne peut se scinder en deux : une partie pour le Christ, la prière, et l’autre pour nos affaires matérielles coupées de toute référence au Christ et à son enseignement.

En cette année dédiée à Saint Joseph, imitons ce véritable homme de Foi. Quand Dieu lui demande de faire quelque chose, il ne tergiverse pas, il agit promptement. « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse. (Matthieu 1, 20) ». Sa fidélité sera exemplaire. « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. (Matthieu 2, 13). Face aux situations imprévues, en toute humilité, Joseph agit en homme responsable : pour protéger Marie et Jésus il s’exile en Egypte.

L’appel que le Christ nous adresse n’est pas facultatif : « Soyez mes témoins ! » A chacun(e) de nous -si nous sommes hommes et femmes de Foi – il nous revient d’agir promptement et de proclamer par notre vie et selon ce que l’Esprit Saint nous « souffle » : « Le Christ, Seigneur, est vraiment ressuscité ! Nous en sommes témoins ! »

                                                                                                                             Dominique Soupé   

PUBLICATION DES BANS EN VUE DE L’ORDINATION DIACONALE

eveche15w.jpgConformément aux canons 1040, 1041 et 1042 du Code de Droit Canonique portant sur les irrégularités et autres empêchements à la réception des ordres, Monseigneur Jean-Pierre COTTANCEAU, Archevêque de Papeete, demande, selon le commandement du canon 1043, à tout fidèle de révéler, à l'Évêque ou au Curé, toute irrégularité ou empêchement à l'ordination diaconale dont il aurait connaissance pour le candidat suivant :

- Jean Claude TAVE   de la paroisse St Jean de la Croix de FAKARAVA
appelé à être ordonné diacre permanent le samedi 17 Avril 2021 en l’église paroissiale St Jean de la Croix de FAKARAVA.

  † Mgr Jean-Pierre COTTANCEAU
Archevêque de Papeete

TEMPS PASCAL DIMANCHE DE LA DIVINE MISERICORDE [11 avril 2021]

eveche15w.jpgJésus n’est plus dans le tombeau, il est vivant ! « La joie de Pâques est fondée sur la certitude que Jésus est vivant et agissant dans l’Eglise et dans le monde. (…) Jésus n’est plus dans le tombeau, mas il est ressuscité, il est vivant, il renouvelle l’Eglise et la fait cheminer en l’attirant à Lui. Quand nous nous sentons fermés sur nous-mêmes, seuls ou abandonnés, prisonniers de nos péchés, réentendons cette parole de l’ange, afin qu’elle nous libère de la tristesse et nous ouvre à la joie et à l’espérance. » (Audience générale du pape François, 23 avril 2014)

Témoignez de votre honneur de chrétien « ‘’Le Christ est ressuscité, alleluia ! C’est l’indice d’un programme radieux : non la mort mais la vie ; non la division mais la paix ; non l’égoïsme mais la charité ; non le mensonge mais la vérité ; non ce qui déprime mais le triomphe de la lumière. Témoignez toujours, mes fils bien-aimés, de votre honneur de chrétien. » (Bréviaire de Saint Jean XXIII, Pensées pour chaque jour de l’année, Paris, Fayard, p.424)

L’Homme est appelé à « faire miséricorde aux autres » « … il est nécessaire que l’humanité d’aujourd’hui accueille elle aussi dans le cénacle de l’Histoire le Christ ressuscité qui montre les blessures de sa crucifixion et répète : ‘’Paix à vous !’’ Il faut que l’humanité se laisse atteindre et imprégner par l’Esprit que le Christ ressuscité lui donne. [relire l’Evangile du 2ème dimanche de Pâques : Jean 20, 19-31] C’est l’Esprit qui guérit les blessures du cœur, abat les barrières qui nous éloignent de Dieu et qui nous divisent entre nous, restitue la joie de l’amour du Père et celle de l’unité fraternelle. Il est alors important que nous recevions entièrement le message qui provient de la Parole de Dieu en ce « Dimanche de la Divine Miséricorde ». Dans les diverses lectures, la liturgie semble désigner le chemin de la miséricorde qui, tandis qu’elle reconstruit le rapport de chacun avec Dieu, suscite également parmi les hommes de nouveaux rapports de solidarité fraternelle. » (Saint Jean-Paul II, Homélie pour la canonisation de Sœur Faustine Kowalska, apôtre de la Divine Miséricorde, 30 avril 2000]

Dominique Soupé

Décès de CHANG SOI Chang Foo dit « Ah Fou »

eveche15w.jpgEn ce mardi de l'Octave de Pâques, les familles CHANG SOI, TERIIPAIA et alliées ont la douleur de vous faire part du départ vers le Père de leur papa, grand père, arrière-grand-père, Mr CHANG SOI Chang Foo dit 'Ah Fou' (Papa de Monseigneur Pascal, Évêque du diocèse de Taiohae)

Son corps sera exposé ce jeudi 08 avril, dans l'après-midi, en la paroisse de Notre Dame de Grâce de Puurai où une veillée de prière s'y tiendra le soir.

La messe des funérailles sera dite le vendredi 09 avril à 9h et l'inhumation à 10h au cimetière de saint Hilaire. Le diocèse de Papeete s’unit à sa peine.

DE JERUSALEM A TIBHIRINE

 Mgr Cottanceau          Alors que nous célébrons cette semaine la Passion, la mort et la Résurrection de Jésus Christ, notre Seigneur, l’Eglise se souvient qu’il y a 25 ans, dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 dans le contexte de la guerre civile algérienne, sept moines Cisterciens du monastère de Tibhirine étaient enlevés par un commando, puis assassinés. Seuls deux autres religieux échappèrent à cette rafle. Le choix fait par ces hommes de rester auprès de leurs frères et sœurs Algériens au milieu desquels ils avaient fait le choix de vivre, qu’ils aimaient et servaient, et ce malgré le danger dont ils étaient conscients n’était pas un suicide. Rejoignant le Christ dans le don total qu’il fit de sa vie, et à son exemple, ils n’ont pas choisi de mourir, ils ont choisi d’aimer jusqu’au bout et quel qu’en soit le prix. Ils ont choisi d’être par leur présence, leur proximité, leur amour de ces gens, une puissance de vie, comme Jésus fut lui-même puissance de vie par sa proximité avec les petits, les pauvres, les malades, les rejetés… On a essayé de le faire taire, on l’a mis en croix, et il savait que ce serait le prix à payer pour manifester son amour… Pourtant, cette puissance de vie que les hommes pensaient pouvoir mettre à mort, même mise à mort, débouche sur la résurrection. Elle demeure toujours puissance de vie. Elle permet à Jésus de descendre dans l’enfer des Hommes jusque dans leur mort, et c’est de là qu’il les rend à la vie. Comme Jésus l’avait annoncé, le grain de blé, puissance de vie, ne porte du fruit que s’il est jeté en terre et meurt. Les moines de Tibhirine en étaient convaincus, comme en témoignent ces mots d’un frère de cette communauté, Frère Bruno : « Je remercie le Seigneur d’être ici… C’est simple, caché comme la graine enfouie dans le sol qui germera en son temps. Vie de foi et de grande espérance. Ici comme dans le monde entier, Dieu a jeté la semence de son Royaume, mais tout enfantement a ses douleurs ». Ainsi, à Jérusalem comme à Tibhirine, c’est bien le même Dieu qui se manifeste en Jésus comme puissance d’amour demeurant intacte, même si elle est refusée par les hommes. On ne peut l’enchaîner ni la détruire. Pourtant, cette puissance d’amour est sans puissance à la manière dont les hommes sont puissants, car c’est un amour « désarmé ». Et si la force des puissants de ce monde peut s’y opposer un moment, elle ne parvient en fait qu’à la mettre davantage en évidence et ne peut en rien l’altérer ou la dégrader. C’est aussi un amour désarmant car il va jusqu’à l’amour des ennemis et au pardon. Et à l’exemple de Jésus, de St Etienne, les Frères de Tibhirine ont pardonné d’avance à leurs agresseurs car leur vie était déjà offerte. Dans son testament spirituel, Christian de Chergé, supérieur de la communauté écrivait : « S’il m’arrivait un jour – et ce pourrait être aujourd’hui – d’être victime du terrorisme… j’aimerais que ma communauté, mon Eglise, ma famille se souviennent que ma vie était donnée à Dieu et à ce pays » … Comment ne pas entendre Jésus disant à ses disciples : « Ma vie, nul ne la prend, c’est moi qui la donne ! »

            Nous avons l’habitude d’appeler Dieu « maître et Seigneur ». Dans le sillage des moines de Tibhirine, et à la lumière de la mort du Christ en croix, nous voici conduits à comprendre sa seigneurie à la lumière du service : il est Seigneur en étant manifesté comme serviteur. Sa manière de venir en aide, c’est de venir vivre avec l’Homme pour le soutenir et le ressusciter.

Nous avons l’habitude de parler de la toute-puissance de Dieu et nous voici conduits à comprendre cette toute puissance comme exprimée dans la faiblesse extérieure de l’amour, don total de sa vie, et dans une présence à la souffrance de l’autre, même s’il faut pour cela, payer le prix fort !

Nous considérons Dieu comme le Souverain Juge, et nous voilà conduits à comprendre sa justice à la lumière de sa miséricorde. Tout homme peut s’en remettre à lui en se confiant à son amour. Ainsi, Dieu n’est pas Seigneur et serviteur. Il n’est pas tout puissant avec des moments de faiblesse. Il n’est pas juge impitoyable tout en se laissant émouvoir de temps en temps. Il est serviteur, et c’est en étant serviteur qu’il est Seigneur. Il respecte chaque Homme et manifeste pour chaque Homme son amour, et c’est là que réside sa toute-puissance.

            Puisse cette semaine Sainte ouvrir nos cœurs et nos intelligences pour nous aider à mieux comprendre qui est ce Dieu que le Christ et ses martyrs ont servi jusqu’au bout.

   † Mgr Jean-Pierre COTTANCEAU

SOS PRIERE TAHITI

Sos prier tahitiLe désir de créer un service d’intercession a mûri dans la prière et l’adoration.
Mgr Jean Pierre Cottanceau a été avisé de ce projet et a donné son approbation pour que SOS PRIERE se mette en place dans le diocèse de Papeete. 
Il fonctionne depuis le mois d’octobre 2020.
Toute personne souhaitant confier des intentions de prière peut le faire via le service de SOS PRIERE,
en passant par le site du diocèse : http://www.diocesedepapeete.com/
Un lien spécial ; intitulé SOS PRIERE est mis sur la page d’accueil à cet effet.
Ou par SMS au 87.28.53.10

ANNEE « FAMILLE AMORIS LAETITIA »

Mgr Cottanceau           Le 19 Mars prochain, fête de St Joseph, cela fera 5 ans que le St Père publiait l’exhortation apostolique « Amoris Laetitia », un texte invitant les familles à redécouvrir leur vocation à être évangélisatrices par leur exemple de vie en proposant à nouveau l'idéal de l'amour conjugal et familial.  A cette occasion, le Pape François a décidé d’ouvrir une année « Famille Amoris Laetitia » pour permettre d’approfondir le contenu de ce document, année qui débutera donc le 19 Mars pour s’achever en Juin 2022 avec la 10e Rencontre mondiale des familles qui se tiendra à Rome, en présence du Saint-Père. Dans un article publié le 27 Décembre sur le site « Vatican News », sont précisés les objectifs de cette année « Famille Amoris Laetitia » :

Le premier d’entre eux est «de faire expérimenter que l'Evangile de la famille est une joie qui remplit le cœur et toute la vie ». Et, lit-on dans la brochure, une famille qui découvre et éprouve la joie d'avoir un don et d'être un don pour l'Église et la société « peut devenir une lumière dans les ténèbres du monde ».

Un deuxième objectif est de proclamer la valeur précieuse du sacrement du mariage qui « a en soi une force transformatrice pour l'amour humain ». Et encore : « faire des familles les protagonistes du ministère de la famille » et des jeunes « conscients de l'importance de la formation à la vérité de l'amour et du don de soi ».

Enfin, il y a une invitation à élargir, au cours de l’Année, le regard et l’action de la pastorale familiale pour qu’elle devienne transversale, de manière à inclure toutes les composantes de la famille.

            Sont évoquées ensuite quelques suggestions concrètes pour renforcer les familles : « De nombreuses initiatives peuvent être menées dans les diocèses et les paroisses au cours de l'Année : du renforcement de la pastorale de préparation au mariage et de l'accompagnement des conjoints dans les premières années du mariage, à l'organisation de rendez-vous pour les parents sur l'éducation des enfants. Et puis, la promotion de rencontres sur la beauté et les difficultés de la vie familiale, « pour encourager la reconnaissance de la valeur sociale de la famille et la création d'un réseau de familles et de pasteurs capables de devenir des voisins dans des situations difficiles, avec l'annonce, le partage et le témoignage ». Une attention particulière est suggérée pour les couples en crise, ainsi que pour les personnes âgées, afin de « surmonter la culture du rejet et de l'indifférence ». Des initiatives pour réfléchir et discuter de questions telles que la famille, le mariage, la chasteté, l'ouverture à la vie, l'utilisation des réseaux sociaux, la pauvreté, le respect de la création sont suggérées pour les jeunes. Il est également recommandé d'accorder une attention particulière aux enfants pendant l'Année ».

            Cette initiative du Saint Père est une grâce pour notre diocèse. D’une part, l'expérience de la pandémie a mis en évidence le rôle central de la famille en tant qu'Église domestique et a souligné l'importance des liens entre les familles. D’autre part, nous avons besoin dans notre diocèse, d’une sérieuse prise de conscience sur l’importance et la signification de l’amour conjugal du sacrement du mariage. Lui seul rend possible l’édification de cellules familiales solides qui seront ainsi le premier lieu où peut être expérimenté et vécu un amour vrai fondé sur l’amour du Christ. Lui seul peut renforcer la fidélité du couple au-delà des difficultés inévitables. Lui seul peut assurer aux enfants et aux jeunes une éducation empreinte de tendresse, de miséricorde et de patience, leur donnant ainsi le moyen de grandir harmonieusement, de suivre leurs études de façon sereine avec l’assurance du foyer familial comme lieu de dialogue, d’aide et de soutien, moyen de faire face aux tentations qui les guettent. La famille n’est-elle pas la cellule fondamentale de la société et de l’Eglise ? Puissions-nous saisir cette occasion qui nous est offerte pour nous aider à faire le point sur nos familles en toute vérité et avancer avec foi sur les traces de la Sainte Famille !

† Jean-Pierre Cottanceau