A LA UNE
Message de Soutien de Monseigneur Michel CALVET
- Par Myriam de Gemma PARROT
- Le 25/08/2021
C'est avec inquiétude que je prends les nouvelles qui nous viennent chaque jour de Tahiti gravement affecté par la Covid-19. Pour le moment je ne vois pas ce que nous pouvons faire pour vous hormis vous accompagner dans la prière. Merci de transmettre à toutes et à chacun de votre diocèse l'expression de notre sympathie dans cette épreuve qui se révèle de plus en plus redoutable.
†Mgr Michel CALVET Archevêque de NOUMEA
Nominations au 06 septembre 2021
- Par Myriam de Gemma PARROT
- Le 25/08/2021
Paroisse Sainte-Thérèse de Papeete
Père Gérald TEPEHU
Le Père Gérald TEPEHU, actuellement curé des paroisses Saint-Jean-Baptiste de Mataiea et Sainte-Elisabeth de Papeari est nommé curé de la paroisse Sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus de Papeete et de son annexe, la chapelle Saint-Jean Bosco de Pirae.
Il résidera au presbytère de la paroisse Sainte-Thérèse de Papeete.
Il garde ses fonctions dans les îles Tuamotu (Tatakoto, Pukarua et Reao)
Cette nomination prend effet à partir du Lundi 06 Septembre 2021.
†Mgr Jean-Pierre COTTANCEAU
Paroisses Saint-Jean-Baptiste de Mataiea et Sainte-Elisabeth de Papeari
Père Moana TEVAEARAI
Le Père Moana TEVAEARAI, actuellement vicaire à la paroisse Maria-No-Te-Hau de Papeete est nommé curé des paroisses Saint- Jean-Baptiste de Mataiea et Sainte-Elisabeth de Papeari.
Il résidera au presbytère de la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Mataiea.
Il garde ses fonctions dans les îles Tuamotu (Katiu et Takume).
Cette nomination prend effet à partir du Lundi 06 Septembre 2021.
†Mgr Jean-Pierre COTTANCEAU
POURQUOI AVEZ VOUS PEUR ?
- Par Myriam de Gemma PARROT
- Le 20/08/2021
Rappelons-nous : la question était posée par Jésus à ses disciples dans la barque où ils se trouvaient, une barque secouée dangereusement par la tempête (Mc 4, 35…). Il faut avouer qu’à force d’entendre parler de chiffres de plus en plus alarmants sur le nombre de personnes hospitalisées, sur le nombre croissant de ceux et celles qui nous ont quittés suite au virus, et qui laissent tristesse et chagrin dans leurs familles, de statistiques sur la rapidité de l’expansion du virus delta et sur les perspectives quelque peu angoissantes d’avenir, à force de voir la situation économique devenir de plus en plus problématique pour cause de confinement et de couvre-feu, nous aurions là un début de réponse à cette question ! Comme les disciples dans la barque criaient « Nous sommes perdus », nous voici pris dans une tempête qui dure depuis déjà trop longtemps et qui soumet notre patience à dure épreuve. Pourtant, au cœur de cette situation, et dans son homélie prononcée le 27 Mars 2020 sur la place St Pierre de Rome, le Pape François nous invite à relever la tête. Il nous convoque à l’espérance et à la confiance, comme Jésus le faisait pour ses disciples angoissés.
Le Saint Père nous rappelle le comportement étrange de Jésus dans cet épisode de la « tempête apaisée » ainsi que l’interpellation qu’il adresse à ses disciples : « Ce qui est difficile, c’est de comprendre le comportement de Jésus. Alors que les disciples sont naturellement inquiets et désespérés, il est à l’arrière, à l’endroit de la barque qui coulera en premier. Et que fait-il ? Malgré tout le bruit, il dort serein, confiant dans le Père – c’est la seule fois où, dans l’Evangile, nous voyons Jésus dormir –. Puis, quand il est réveillé, après avoir calmé le vent et les eaux, il s’adresse aux disciples sur un ton de reproche : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? ». Jésus se révèle ainsi sauveur devant ses disciples, et maître du vent et de la mer !
Reste à bien comprendre ce que signifie cette question : « N’avez-vous pas encore la foi ? ». Au cœur de l’épreuve, nous dit le Pape François, l’essentiel est bien de tenir ferme la main du Seigneur, car lui seul peut nous libérer et nous délivrer de nos peurs et nous maintenir dans la confiance : « Pourquoi avez-vous peur ? N’avez-vous pas encore la foi ? ». Le début de la foi, c’est de savoir qu’on a besoin de salut… Nous avons besoin du Seigneur, comme les anciens navigateurs, des étoiles. Invitons Jésus dans les barques de nos vies. Confions-lui nos peurs, pour qu’il puisse les vaincre. Comme les disciples, nous ferons l’expérience qu’avec lui à bord, on ne fait pas naufrage. Car voici la force de Dieu : orienter vers le bien tout ce qui nous arrive, même les choses tristes. Il apporte la sérénité dans nos tempêtes, car avec Dieu la vie ne meurt jamais ».
Mais si cette démarche de foi dans l’épreuve conduit à la confiance, elle se traduit aussi par la solidarité qui nous rend plus forts pour faire face, et par les choix que chacun est amené à poser. Ils seront autant de signes de cette confiance en la présence du Christ dans nos combats : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? ». Seigneur, tu nous adresses un appel, un appel à la foi qui ne consiste pas tant à croire que tu existes, mais à aller vers toi et à se fier à toi... Tu nous invites à saisir ce temps d’épreuve comme un temps de choix. C’est le temps de choisir ce qui importe et ce qui passe, de séparer ce qui est nécessaire de ce qui ne l’est pas. C’est le temps de réorienter la route de la vie vers toi, Seigneur, et vers les autres. Et nous pouvons voir de nombreux compagnons de voyage exemplaires qui, dans cette peur, ont réagi en donnant leur vie. C’est la force agissante de l’Esprit déversée et transformée en courageux et généreux dévouements. C’est la vie de l’Esprit capable de racheter, de valoriser et de montrer comment nos vies sont tissées et soutenues par des personnes ordinaires, souvent oubliées, qui ne font pas la une des journaux et des revues… mais qui, sans aucun doute, sont en train d’écrire aujourd’hui les évènements décisifs de notre histoire : médecins, infirmiers et infirmières, employés de supermarchés, agents d’entretien, fournisseurs de soin à domicile, transporteurs, forces de l’ordre, volontaires, prêtres, religieuses et tant et tant d’autres qui ont compris que personne ne se sauve tout seul ».
Accueillons pour terminer, cette bénédiction par laquelle le Saint Père concluait son homélie : « Seigneur, bénis le monde, donne la santé aux corps et le réconfort aux cœurs. Tu nous demandes de ne pas avoir peur. Mais notre foi est faible et nous sommes craintifs. Mais toi, Seigneur, ne nous laisse pas à la merci de la tempête. Redis encore : « N’ayez pas peur » (Mt 28, 5). Et nous, avec Pierre, “nous nous déchargeons sur toi de tous nos soucis, car tu prends soin de nous” (cf. 1P 5, 7). »
† Mgr Jean-Pierre COTTANCEAU
Agenda août 2021
- Par Myriam de Gemma PARROT
- Le 20/08/2021
Agenda
Mission/Déplacement
* Déplacement annulé de Monseigneur Jean-Pierre à Raiatea le 18 et 19 août 2021.
* Père Sandro LAFRANCONI à Huahine du 29 juillet au 31 août 2021.
Prières
En ces temps de tempête…
Voici plusieurs prières proposées par Monseigneur Jean-Pierre.
priere-1.pdf priere-2.pdf priere-3.pdf priere-4.pdf priere-5.pdf priere-6.pdf priere-7.pdf
Ecole Diaconale
Dépôt des candidatures 2021-2022
Le directeur de l’école diaconale du diocèse de Papeete - Père Landry BOYER, curé de la paroisse de Maria no te Hau – informe qu’il recevra les candidatures d’entrée à l’école Diaconale à compter du 12 août 2021. Ces dernières sont à déposer à son presbytère à MNTH en matinée. La date de clôture est fixée au 17 septembre 2021.
Vous pouvez le joindre au 87 723 316.
PS : voir pièce jointe pour la constitution du dossier d’entrée à l’école diaconale.
n.32-pj-dossier-admission-ed.pdf
UNE JEUNESSE EN QUÊTE DE DISCERNEMENT
- Par Myriam de Gemma PARROT
- Le 13/08/2021
C’est parti pour une nouvelle année scolaire, universitaire ou professionnelle. Chaque famille a organisé du mieux possible cette rentrée : du plus petit qui sera mis à la crèche ou confié à une nounou au plus grand qui part aux études, sans oublier celles et ceux qui entrent sur le marché du travail.
Bonne rentrée à chacune et chacun.
Et cette semaine de rentrée coïncide avec la célébration de l’Assomption de la Vierge Marie. Quoi de mieux que de confier nos enfants et jeunes gens à la protection de Notre Maman du Ciel ?
La liturgie de ce dimanche nous étonnera car d’une part, elle fait référence à « une femme couronnée de douze étoiles » (Apocalypse 12, 1), à « une princesse vêtue d’étoffe d’or » (Psaume 44, 14), et d’autre part, à une humble servante qui « se rend avec empressement chez sa cousine enceinte » (Luc 1, 39).
Oui, Marie est ce modèle de femme remplie d’humilité, bien que portant en elle Celui qui est le salut du monde, oubliant peines et fatigue elle se fait servante de sa cousine âgée qui, elle aussi, attend un enfant.
C’est le lot d’un grand nombre de mamans : être au service de la famille et plus particulièrement des enfants. Pourvoyeuses de soins, elles le sont dès les premiers jours de la conception de leur enfant. Educatrices, elles le sont à tout instant en accompagnant l’enfant dans ses apprentissages. Consolatrices, elles le sont suite au petit bobo causé par une petite blessure jusqu’au premier chagrin d’amour que connait le grand fils ou la grande fille…
Hélas, beaucoup de mamans se sentent seules et insuffisamment épaulées dans l’éducation de leurs enfants. La présence d’un mari, d’un conjoint est indispensable dans la formation et la construction de la personnalité d’un enfant. Le rôle du père est fondamental. Rappelons-nous la place de Saint Joseph dans l’éducation de Jésus et le soutien qu’il apportait à son épouse : trouver un lieu pour l’accouchement ; protéger l’enfant et sa maman en fuyant le courroux d’Hérode ; partir à la recherche de Jésus, adolescent fugueur… Sans compter les mille et unes tâches que les évangiles ne nous rapportent pas : apprentissage de la lecture dans les livres Saints ; apprentissage du métier de charpentier ; éducation à la charité, à la prière … etc…
De nos jours, il est une tâche fondamentale que doivent assumer les parents -père et mère, ensemble – celle de l’apprentissage du discernement. Nul besoin d’avoir fait des études pour apprendre à un enfant à rechercher la vérité. A l’heure où les fakes news (fausses informations) pullulent sur les réseaux sociaux ; où les harcèlements de tous types (commerciaux, sexuels, incitations à la violence…) menacent les jeunes, plus que jamais il nous faut mettre en garde enfants et jeunes gens. Cela commence dès le plus jeune âge ! Comment faire ? La violence, les claques et privations de toutes sortes ne sont guère efficaces dans l’éducation, souvent ells produisent aigreurs, ressentiments, rancunes et même ruptures. Suivons les conseils des plus grands éducateurs : douceur et fermeté, patience et dialogue. Nous savons qu’en éducation il faut répéter sans cesse et vérifier que le message est bien passé. Interdire sans expliquer aboutit souvent à la révolte, principalement chez les adolescents. Eduquer prend du temps. Prenons le temps de poser des questions, de rechercher ensemble -parents et enfants- quel est le bon choix pour ne pas tomber dans les griffes de prédateurs et harceleurs de toutes sortes. Et puis, montrons l’exemple !
Souvenons-nous de cette parole de la Vierge Marie à Jésus qui avait fugué à l’âge de douze ans (!) : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! » On imagine la douceur avec laquelle la maman s’est exprimée. Il ne s’agit pas d’être mou et laxiste, laisser faire aujourd’hui et demain se montrer intransigeant. Mais être vigilant en permanence et savoir saisir les bons moments pour rappeler avec fermeté les règles fixées. Il n’est pas bon de laisser les enfants seuls pendant des heures devant leurs écrans (télé, téléphone, ordinateurs…).
On est loin de la fête de l’Assomption, me direz-vous. Oui et non, car la Vierge Marie avant « d’être élevée en son corps et en son âme à la gloire du ciel » (dogme de l’Assomption, 1950) a connu bien des épreuves, des inquiétudes, des souffrances. Mais de l’Immaculée Conception à sa glorieuse Assomption, nous contemplons en Marie tout une vie fidèle à ce « OUI » prononcé à l’Annonciation.
Eduquer nos enfants suppose une confiance absolue en la promesse de Dieu : « Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout vous sera donné par surcroît. Ne vous faites pas de souci pour demain : demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine. » (Matthieu 6, 33-34)
Dominique Soupé
FRÈRE THÉOPHANE URVOY NOUS A QUITTÉS
- Par Myriam de Gemma PARROT
- Le 13/08/2021
La Congrégation des Frères de Ploërmel nous informe que vendredi 6 août, fête de la Transfiguration, Frère Théophane URVOY (« Frère Théo ») est entré dans la maison du Père à l'aube de ses 98 ans. Retiré à la maison de retraite de Josselin depuis 2018, il avait servi la jeunesse polynésienne durant 56 ans. Ses funérailles ont eu lieu à Josselin mardi 10 août.
Deux veillées de prière ont eu lieu, lundi 9 août et mardi 10 août, sous le préau de l’école Saint-Hilaire de Faa’a.
Une messe est prévue le samedi 14 août à l’église Maria No Te Hau à 18 h. Toutes les mesures barrières devront être prises : gel hydroalcoolique, masque, distanciation.
Message de Monseigneur Jean-Pierre COTTANCEAU, Archevêque de Papeete
Frère Yvon,
Je viens d'apprendre le retour au Seigneur du frère Théophane. Au nom du diocèse et en mon nom propre, je voulais par ces quelques lignes vous exprimer toute ma sympathie et ma proximité à vos côtés en ces jours où nous voyons partir vers le Père un frère qui a œuvré si longtemps dans notre diocèse. Mes pensées et ma prière vont d'abord en action de grâce vers le Seigneur pour nous avoir donné Fr. Théophane. Elles vont au supérieur des Frères de l'Instruction Chrétienne et à tous les religieux qui voient partir un "bon et fidèle serviteur" de la mission de votre Congrégation en Polynésie. Je pense surtout aux frères qui, à La Mennais et sur Tahiti, ont œuvré avec Fr. Théophane. Je pense également à sa famille à qui je présente mes condoléances. L'heure est au recueillement et à l'espérance que nous ouvre le Christ ressuscité.
Frère Yvon, merci de transmettre à tous vos frères mes pensées les plus fraternelles et l'assurance de ma prière pour Fr. Théophane.
Respectueuses et fraternelles salutations.
+Mgr Jean Pierre COTTANCEAU
Brève biographie du Frère Théo
URVOY, Jean Marie Marcel (Frère Théophane dit « Théo ») (1923-2021).
Religieux des Frères de l'Instruction Chrétienne de Ploërmel, né le 27 septembre 1923 à Marsac sur Don – Loire-Atlantique. Fils de Marcel Marie Joseph Urvoy, savetier et Marie Augustine Billon, modiste. Il est l’aîné d’une fratrie de sept enfants - deux garçons et cinq filles-. Son jeune frère sera prêtre et deux de ses sœurs religieuses.
Il entre au noviciat le 24 août 1939 à Jersey. Prononce ses vœux définitifs le 15 août 1947. Après avoir été instituteur à Guérande, puis professeur dans le même établissement, il fut nommé Directeur de l’École St Similien à Nantes. Après quoi, il devint étudiant tout en enseignant, double tâche qui fut le lot d’un certain nombre de Frères. Il exerça aussi comme professeur au postulat de Ploërmel en 1958 et au noviciat de Jersey en 1959. À partir de cette période, sa mission l’orienta plutôt vers les élèves du second cycle, à Châteaulin (Finistère) puis à Tahiti où il est demeuré fidèle au poste depuis septembre 1962, avec un seul intermède à St-Louis de St-Nazaire en 1970.
Il vient à Tahiti pour ouvrir les classes de Terminales-Bac en tant que professeur de Mathématiques et de Sciences physiques. Les premiers baccalauréats du Lycée La Mennais auront lieu en 1963.
C’est lui aussi qui monte les premiers labos de Sciences : physique, chimie et sciences naturelles.
Le 13 février 1982, il reçoit les Palmes académiques des mains de M. Frédéric Carneiro, directeur du Lycée technique.
En 1989, il prend sa retraite officielle, mais reste très actif au travers du La Mennais magazine, des cours de soutien aux élèves…
Le 29 juin 2018, les autorités du Pays le décorent de l’Ordre de Tahiti nui en reconnaissance des 56 ans au service de la jeunesse polynésienne.
Le 13 novembre 2018, Frère Théo doit rentrer en France pour raison de santé malgré son désir de mourir en terre polynésienne et de reposer dans le caveau des Frères au cimetière de l’Uranie. Il résidera à Josselin dans la maison de retraite des Frères de Ploërmel. Sa santé déclinant, le 11 juin 2021, il reçoit le sacrement des malades en présence d’une dizaine de frères de sa communauté à Josselin. Il décède le 6 août 2021, en la fête de la transfiguration et sera inhumé le 10 août dans le cimetière des Frères.
CATECHISTE, POUR QUOI FAIRE ?
- Par Myriam de Gemma PARROT
- Le 06/08/2021
Samedi 31 Juillet avait lieu en l’église Sacré Cœur de ARUE la messe d’envoi des catéchistes avec la remise de leur lettre de mission. La veille, alors que les écoles de Juillet célébraient la fin de leur mois de formation, 5 participants ayant achevé leur parcours de formation à l’école « Nazareth » étaient investis officiellement comme ministres de la catéchèse. Cette démarche répond à la volonté du Pape François qui, en Mai 2021, instituait un nouveau ministère, le ministère laïc de Catéchiste. Pour que l’Eglise puisse accomplir sa mission dans le monde, nous dit le Saint Père, « il est nécessaire de reconnaître la présence de laïcs, hommes et femmes, qui, en vertu de leur baptême, se sentent appelés à collaborer au service de la catéchèse ».
Précédemment, le Concile Vatican II avait eu le mérite d’éveiller et de favoriser une prise de conscience de la haute importance de la mission du catéchiste pour le développement et la croissance de la communauté Chrétienne. C’est ainsi, nous rappelle le Saint Père, que « depuis le Concile œcuménique Vatican II, l’Église a senti avec une conscience renouvelée l’importance de l’engagement du laïcat dans l’œuvre d’évangélisation. Les Pères conciliaires ont souligné à maintes reprises combien il est nécessaire pour… le développement de la communauté chrétienne d’impliquer directement les fidèles. » Et voici ce que dit à ce propos le texte du Concile Ad Gentes au n°17 : « Elle est aussi digne d’éloges cette armée… des catéchistes hommes et femmes qui, pénétrés d’esprit apostolique, apportent par leurs lourds labeurs un concours singulier et absolument nécessaire en vue de la diffusion de la foi et de l’expansion de l’Église ». Sans rien enlever à la mission propre de l'évêque, premier catéchiste de son diocèse, ni à la responsabilité particulière des parents dans la formation chrétienne de leurs enfants, le Pape appelle à valoriser les laïcs qui collaborent au service de la catéchèse, en allant à la rencontre de ceux qui attendent de « connaître la beauté, la bonté et la vérité de la foi chrétienne ». Il appartient aux pasteurs, curés, responsables de communautés Chrétiennes, de reconnaître « les ministères laïcs capables de contribuer à la transformation de la société par la pénétration des valeurs chrétiennes dans le monde social, politique et économique », précise encore le Pape François… » Plus encore, « que les pasteurs (les responsables de communautés) n’oublient jamais l’exhortation des Pères du Concile leur rappelant « qu’ils n’ont pas été institués par le Christ pour assumer à eux seuls toute la mission salvifique de l’Église à l’égard du monde, mais que leur charge éminente consiste à être les pasteurs des fidèles du Christ et à reconnaître leurs services et leurs charismes de façon à ce que tous, chacun à sa manière, coopèrent unanimement à l’œuvre commune. » (Vat. II, Lumen Gentium, n. 30).
Témoin de la foi, enseignant, accompagnateur et pédagogue, le catéchiste est ainsi appelé à se mettre au service pastoral de la transmission de la foi, de la première annonce à la préparation aux sacrements de l'initiation chrétienne, jusqu'à la formation continue. Mais tout cela n'est possible que par «la prière, l'étude et la participation directe à la vie de la communauté » (Aimer, connaître et participer), de sorte que l'identité du catéchiste se développe avec « cohérence et responsabilité ». En acceptant ce service de la catéchèse, les catéchistes ne doivent jamais oublier qu’ils contribuent ainsi à mettre davantage en valeur l'engagement missionnaire typique qui leur a été confié lors de leur baptême. Plus Encore, la catéchèse n’est pas pour l’Église une activité spécifique de quelques personnes bénévoles. C’est la responsabilité de l’ensemble de l’Église de catéchiser, d’annoncer l’Évangile, de faire résonner la parole de Dieu. L’Église s’engage ainsi dans la reconnaissance de cet apostolat laïc pour lequel s’engagent les catéchistes. Cela veut dire que, à leurs côtés, c’est toute l’Église qui est dans ce mouvement de transmission de la Foi.
La moisson est abondante, certes, mais là aussi, les ouvriers sont peu nombreux. Saurons-nous répondre en surmontant les obstacles qui pourraient nous empêcher d’entendre cet appel et, pourquoi pas, de prendre part à notre tour à la catéchèse, cette belle et indispensable mission d’Eglise
† Mgr Jean-Pierre COTTANCEAU
Congrégation des Sacré-Cœurs de Jésus et de Marie Nomination
- Par Myriam de Gemma PARROT
- Le 06/08/2021
Le Père William TEPA est mis à la disposition du diocèse de Taiohae (Îles Marquises) à partir du 17 Août 2021.
Nous lui souhaitons dans cette nouvelle mission auprès des paroisses, des communautés laïcs et les habitants des îles MARQUISES : grâce, bénédiction et force du Seigneur pour l’évangélisation des peuples et son Église.
Bonne Mission aux Iles Marquises.
Sa nouvelle adresse :
Père William TEPA
Diocèse de TAIOHAE (Îles Marquises)
B.P 484
TAIOHAE - MARQUISES
Polynésie - Française.
Vini : (689) 87.33.95.09
Email : tepasscc@yahoo.fr
INTERPELLATIONS
- Par Myriam de Gemma PARROT
- Le 30/07/2021
Parmi les nombreux points abordés dans son discours de ce Mardi 27 Juillet, un certain nombre de promesses et d’engagements ont été pris par le Président de la République. Ces promesses et ces engagements ont au moins le mérite de pointer du doigt les enjeux d’avenir, mais également les problèmes et difficultés qui façonnent notre société Polynésienne. Ils peuvent être aussi pour nous l’occasion de nous laisser interpeler !
Il fut beaucoup question de la sauvegarde et de la préservation du patrimoine naturel mais aussi de ce patrimoine culturel auquel le peuple Maohi a donné naissance et qu’il a su transmettre jusqu’à aujourd’hui. L’Eglise doit se réjouir de cette dynamique. La préservation du patrimoine naturel s’inscrit tout à fait dans le sillage de « Laudato Si », cette encyclique du Pape François qui interpelle sur la façon dont nos sociétés se comportent vis-à-vis de cette terre, notre « maison commune ». La préservation du patrimoine culturel est également pour les disciples du Christ l’occasion de se souvenir que l’Eglise est appelée à annoncer le Christ et sa Parole à toute culture. Le Synode sur l’Océanie qui s’est tenu en 2001 souligne que dans chaque culture, la foi Chrétienne sera vécue de façon unique, que dans ses efforts pour présenter le Christ, l’Eglise doit respecter chaque culture. Les Pères du Synode précisent : « L‘Evangile n’est pas opposé à telle ou telle culture, comme si, lorsqu’il la rencontre, il voulait la priver de ce qui lui appartient… Une inculturation authentique de l'Évangile présente un double aspect. D'un côté, une culture offre des valeurs et des modèles positifs qui peuvent enrichir la manière dont l'Évangile est annoncé, compris et vécu. D'un autre côté, l'Évangile défie les cultures et rend nécessaire le changement de certaines valeurs et de certains modèles ». (« Ecclesia in Oceania » § 16)
Il fut également question de santé publique, eu égard à la situation causée par la pandémie. Mais la Covid ne saurait faire oublier toutes les autres maladies, surtout le cancer dont les effets se font douloureusement sentir chez les personnes atteintes, mais également dans les familles de ces personnes, surtout lorsque des evasan ont dû avoir lieu. Si la gestion médicale et financière de cette maladie, comme des autres maladies graves d’ailleurs, relève des pouvoirs publics et des services de santé, les liens de proximité, de voisinage, d’amitié que nous entretenons peuvent également constituer une aide précieuse pour ceux et celles qui sont touchés d’une façon ou d’une autre : « J’étais malade et vous m’avez visité » (Mt 25,36). C’est donc une occasion pour nos communautés de faire le point sur la façon dont nous accompagnons, ne serait-ce que par la prière, ces personnes et ces familles en souffrance.
Il fut également question de ces fléaux qui portent atteinte à la vie et à la dignité humaine : drogue et augmentation du trafic d’ice, violences faites aux femmes. Parallèlement aux instances de justice, des associations s’engagent et agissent avec courage et obstination. Qu’en est-il de notre présence dans ces associations, aux côtés de ces personnes de bonne volonté ? Beaucoup sont déjà à l’œuvre au nom de leur Foi. Accueillir et écouter les victimes, les aider, mais également mettre en lumière les racines qui produisent de tels comportements pour pouvoir agir dans la durée… N’est-ce pas là une belle façon d’être témoin de Jésus Christ ?
La question des conséquences des expérimentations atomiques a été aussi abordée. L’Eglise ne peut que souscrire au souhait que par esprit de justice, la vérité sur l’ensemble de la période nucléaire soit faite par les institutions nationales et locales. De plus, la situation des familles victimes, parfois sur les générations suivantes, ne saurait être ignorée et tout doit être fait pour qu’elles soient intégralement reconnues dans leur droit à être soutenues par la solidarité nationale. Enfin, l’Eglise rappelle le commandement de l’amour du prochain, y compris de nos ennemis, et du pardon des offenses. C’est, avec la prière fervente à Dieu, la seule attitude que le Chrétien peut suivre. C’est le seul moyen de restaurer durablement la paix du cœur et de l’âme pour que revienne l’espérance en l’avenir. Il s’agit pour tous d’aborder cette problématique sans apriori ni procès d’intentions et de rechercher sans cesse la vérité - même si celle-ci dérange. La charité et le devoir de prendre en considération ceux et celles qui souffrent doivent conduire à la recherche d’une justice qui ne soit qu’au service de la dignité humaine, sans autre considération ou arrière-pensée. C’est à ce prix que nous pourrons avancer ensemble dans la concorde.
† Mgr Jean-Pierre COTTANCEAU
Paroisse Sacré-cœur – Arue Recollection paroissiale – 07 août 2021
- Par Myriam de Gemma PARROT
- Le 30/07/2021
Le Père Eric MACE nous invite, le samedi 07 Août 2021, à une recollection paroissiale, de 07h30 à 12h00 dans la salle PETERO-RATEPA du Sacré-Cœur d’Arue, sur le thème « Ia Ora Na E Maria e » et dont le titre est « Comprendre la prière du ‘‘Je vous salue Marie’’ ».
Cette recollection est ouverte à tous les paroissiens du Sacré-Cœur d’Arue, membres du rosaire vivant ou pas, ainsi qu’à tous ceux désireux d’y venir.
Le programme de la matinée :
- 07 h 00 : Accueil par des chants et mystère à la grotte (si le temps nous le permet)
- 07 h 30 : Messe à la grotte (si le temps nous le permet)
- 08 h 45 : Démarrage de la formation dans la salle « PETERO-RATEPA »
-de 10 h 00 à 10 h 30 : Pause-café, eau etc ….
- de 10 h 30 à 11 h 45 : Réactions / Questions dans la salle « PETERO-RATEPA » …..
- 12 H 00 : Cocktail partagé sur le terre-plein (si le temps nous le permet)
Venons nombreux et profitons de cette grâce de recevoir ce partage.
Oui Jésus avec Marie nous appelle à vivre ce moment fort qui sera enrichissant pour tous.
Congrégation des Sacrés-Cœurs Temps de repos de Père Léon
- Par Myriam de Gemma PARROT
- Le 30/07/2021
Le Père Léon LEMOUZY, religieux des ss.cc va prendre un temps de repos dans sa famille et visiter les confrères religieux. Il va célébrer les 60 ans de profession religieuse le 8 septembre 2021 en Aveyron lors d’une retraite spirituelle des jeunes religieux de la Province des frères à Graves, près de Villefranche de Rouergue. Il y rencontrera le Père David. Il quittera Tahiti le vendredi 30 juillet à 22h00. Si tout va normalement bien, il sera de retour le 15 Octobre. Que Dieu veuille bénir ce projet.
Service Diocésain de la Catéchèse Rassemblement à Arue
- Par Myriam de Gemma PARROT
- Le 30/07/2021
Le service Diocésain de la Catéchèse informe tous les catéchètes que son prochain rassemblement se déroulera le samedi 31 juillet à la paroisse du Sacré Coeur de Arue de 08h00 à 12h00.
Ce rassemblement se clôturera par une messe d'envoi des catéchistes célébrée par notre Archevêque Monseigneur Jean-Pierre Cottanceau qui remettra à chaque catéchète sa lettre d'envoi en mission.
La présence de tous est vivement souhaitée.
QUAND LES FAMILLES INTERPELLENT L’EGLISE
- Par Myriam de Gemma PARROT
- Le 23/07/2021
Le week-end dernier se tenait en l’église Maria No Te Hau et à l’école de la Mission le Forum des Familles organisé par les écoles de Juillet, l’Association Familiale Catholique, le Centre Diocésain de la Pastorale du mariage et l’Union des Femmes Catholiques. Ce fut l’occasion pour les participants d’évoquer les joies mais aussi les difficultés qui aujourd’hui traversent cette réalité de la vie de famille. Ce fut également pour eux l’occasion d’exprimer ce qu’ils attendaient de l’Eglise, de ses responsables et de ses communautés, comme soutien, accueil, accompagnement. Au fil des partages, voici quelques réflexions et demandes exprimées par les participants :
*Aux prêtres est demandé d’être de vrais témoins du Christ, qu’ils soient disponibles pour l’accueil, l’accompagnement de toute personne en souffrance dans sa famille, qu’ils soient à l’écoute de leurs fidèles, quelle que soit leur situation familiale. Qu’ils aient à cœur de sortir à la rencontre des familles chaque fois que c’est possible. D’où également l’étonnement et la souffrance exprimées par certains participants de constater l’absence de la majorité des prêtres dans ce forum, alors que les fidèles étaient rassemblées pour parler de leur vie de famille et auraient été heureux et réconfortés par la présence de leurs bergers à leurs côtés. Les brebis étaient rassemblées, mais où étaient les pasteurs ?...
*Aux structures paroissiales est demandé également d’être non pas d’abord des lieux administratifs et impersonnels mais des lieux où les fidèles se sentent accueillis et écoutés avec bienveillance.
*Aux fidèles des communautés chrétiennes qui sont aussi l’Eglise, est demandé de ne pas se livrer au commérage, aux jugements qui condamnent, aux commentaires (Facebook) qui divisent, surtout en ce qui concerne la vie familiale des autres… Ceci se vérifie par exemple dans l’accueil réservé aux fidèles venant aux offices et aux célébrations. Se sentant accueillis comme des frères, quelle que soit leur situation familiale, ils pourront trouver dans ces assemblées force, espérance et amour pour pouvoir vivre et progresser dans leur vie chrétienne. Se sentant mal accueillis, jugés parfois, le risque est grand qu’un jour on ne les revoie plus !
*Les fidèles doivent également se souvenir qu’ils ont une présence de proximité dans les quartiers car ils savent souvent ce qui s’y passe. Par leur présence réconfortante et leur témoignage d’accueil, d’écoute et leur prière, ils pourront ainsi aider les familles en difficulté qui vivent dans leurs quartiers. Prenant à cœur leur rôle de « familles missionnaires », ne sont-ils pas « sel de la terre et la lumière du monde » ?
*A l’Eglise en tant que telle est demandé d’accentuer ses efforts dans la formation et l’accompagnement des jeunes et des adolescents. Il ne s’agit pas seulement de transmettre des informations sur le Christ, il s’agit d’aider les jeunes à devenir adultes dans la vie et dans la Foi, afin qu’ils deviennent capables de fonder à leur tour, le moment venu, des familles qui se tiennent.
*Est demandé également à l’Eglise en toutes ses paroisses que soit intensifiée la catéchèse dans les familles, la Parole de Dieu et la Bonne Nouvelle de Jésus Christ. A été évoquée la nécessité de « l’école des parents ». Ce sont de puissants facteurs d’unité, de dialogue, d’amour et de miséricorde capables d’aider à souder ou ressouder une famille en difficulté. Mettre la prière dans les familles, n’est-ce pas bâtir sur le roc ? Plus encore, cette catéchèse pourra également permettre d’encourager toutes les familles qui cherchent à se tourner vers le Christ, afin qu’elles vivent et développent toujours plus leur appartenance au Christ et à l’Eglise à travers la prière, l’écoute de la Parole de Dieu, la participation fréquente à la liturgie, l’éducation chrétienne des enfants, la charité et le service aux pauvres, l’engagement en vue de la justice et de la paix.
Le « carnet de route » est tracé. Il revient à chacun de le prendre au sérieux pour nos familles et pour l’Eglise… Que l’Esprit Saint nous y aide !
† Mgr Jean-Pierre COTTANCEAU
VOUS AVEZ DIT « VACCINATION » ?
- Par Myriam de Gemma PARROT
- Le 16/07/2021
Ce Lundi 12 Juillet, le Président de la République lors de son allocution, appelait les non-vaccinés à se faire vacciner sans tarder, cherchant à les convaincre de l’importance de cette démarche si on veut limiter puis enrayer la progression de ce virus. Devant les désastres sanitaires, humanitaires, économiques que ce virus provoque depuis près d’un an et demi dans toutes les parties du monde – plus de 4 millions de décès au 13 Juillet 2021 dont 144 pour la Polynésie Française - sans parler des souffrances engendrées dans les familles, des conséquences économiques et financières ayant conduit à une situation de précarité les revenus de ces familles et la santé des entreprises, surtout les plus petites, devant cette succession de variants qui ne cesse de repousser vers un avenir incertain le terme de ce combat, il serait vain d’attendre sans rien entreprendre à chaque niveau de la société que le problème se résolve par lui-même. Si l’on veut éviter l’usage du confinement généralisé qui a si lourdement pénalisé et handicapé la vie quotidienne de ceux qui y étaient soumis, si l’on veut éviter la fermeture des frontières risquant d’étouffer et de paralyser l’activité économique, le choix des moyens pour lutter contre ce virus est pour le moins limité. Et à ce jour, même si son efficacité n’est pas absolue à 100 %, le meilleur moyen reste la vaccination.
C’est ainsi que furent rapidement mis au point des vaccins. Mais alors que les pays d’Afrique, d’Amérique Latine et de l’Asie clament avec insistance leur appel à l’aide pour recevoir et distribuer plus largement ces vaccins capables de sauver leurs populations, on observe dans les pays développés et jusqu’en Polynésie de très fortes résistances vis-à-vis de la vaccination. On peut y voir un refus de faire confiance au travail de ces chercheurs, refus amplifié par les réseaux sociaux. On doute facilement de la validité des affirmations scientifiques. On peut y voir également cette tendance à n’aborder ce problème que du point de vue « santé personnelle », sans aucune considération pour la « santé publique ». Cela signifie beaucoup : en effet, il y a dans le fait de se faire vacciner non seulement le souci de préserver sa santé personnelle mais aussi un enjeu de solidarité visant à respecter la santé d’autrui. Le fait de tomber malade détermine une augmentation des hospitalisations avec surcharge pour le système sanitaire. Plus encore, la pandémie a montré que l’humanité toute entière est connectée et que ce qui se passe dans un endroit du monde affecte l’humanité toute entière.
Dans ce contexte, le vaccin n’est pas une option mais l’un des seuls outils pour sortir de cette pandémie. Le Pape François, conscient de cette dimension de solidarité dans le combat contre le virus a donné l’exemple en se faisant vacciner, et en faisant organiser au Vatican des séances de vaccination pour les plus défavorisés. Dans notre Fenua, nous avons cette chance de pouvoir nous faire vacciner, chance que beaucoup de peuples n’ont pas. Que n’entendrions-nous pas si le vaccin n’était pas arrivé chez nous ! Pourtant, l’augmentation du taux de personnes vaccinées semble ralentir. Face à la montée en puissance du variant Delta, face à la réouverture des frontières qui doit apporter une bouffée d’oxygène à notre économie et au tourisme, la vaccination demeure pourtant le seul moyen de nous protéger, de protéger nos matahiapo, de protéger les membres de nos familles. Si nous voulons voir le plus rapidement possible disparaitre ces mesures sanitaires qui altèrent nos célébrations et l’expression de nos relations fraternelles, si nous voulons retrouver un jour la spontanéité d’une accolade, d’un geste de paix, le plaisir d’un repas partagé sans limite de participants, si nous voulons aimer et protéger nos frères et sœurs, et si nous ne l’avons pas encore fait, un seul moyen, vaccinons-nous !
† Mgr Jean-Pierre COTTANCEAU
UN MODELE POUR LES PARTICIPANTS AUX ECOLES DE LA FOI ET POUR TOUS LES MINISTRES INVESTIS
- Par Myriam de Gemma PARROT
- Le 10/07/2021
Cette semaine, sept Ecoles de la Foi ont ouvert. L’année « blanche » 2020 est désormais oubliée. A nouveau le mois de juillet est riche en générosités décidées à se former en vue de l’Evangélisation. Beaucoup d’élèves ont pris leurs congés annuels pour ce temps fort ; les enseignants et toutes les équipes d’accueil sont bénévoles. Faaitoito à toutes et tous !
Ce mercredi 7 juillet, le martyrologe romain nous propose d’honorer la mémoire d’un catéchiste martyr assassiné en Papouasie-Nouvelle-Guinée par l’occupant japonais : le Bienheureux Peter To Rot.
Pierre est né en 1912 dans le village de Rakunai en Mélanésie. Son père lui enseigne les bases du catéchisme. Garçon brillant et intuitif, dès qu’il atteint l’âge de sept ans -bien que l’école ne soit pas obligatoire- son papa l’envoie à l’école de la Mission.
En 1930, le curé de Rakunai demande l’autorisation d’envoyer le jeune homme se préparer au sacerdoce. Son père déclare que le moment n'est pas opportun mais qu'il serait plus approprié que son fils étudie pour devenir catéchiste. Pierre fait ses études à Taliligap au Collège Saint-Paul des Missionnaires du Sacré-Cœur. En 1933, l'évêque local remet à Pierre la croix du catéchiste et l’envoie dans son village natal pour aider le Père Laufer, curé de la paroisse. A 21 ans, Pierre retourne dans son village où il aide le Père Laufer. Excellent professeur et bon organisateur de cours pour les gens de la paroisse, Pierre a toujours une Bible sur lui.
A 24 ans, en 1936, il épouse Paula la Varpit. Le couple aura trois enfants (dont un décédé en bas âge). Leur mariage chrétien est exemplaire : respect mutuel, prière en famille, attention et présence aux enfants.
Les forces japonaises chassent les Australiens en 1942 et occupent le pays. Dès leur arrivée les Japonais font arrêter prêtres et religieux, ils les envoient en camp de concentration. Pierre prend en charge la paroisse, s’occupant des malades et des pauvres, éduquant les nouveaux convertis… Vers fin 1943 les autorités japonaises restreignirent les services religieux et, quelques mois plus tard, les interdirent complètement. Au cœur d’une persécution effrénée, Pierre To Rot, sans crainte pour sa vie, préside secrètement des célébrations religieuses. L’église est détruite, mais avec courage, Pierre construit une ‘’église de brousse’’ à l’extérieur du village où il tient les registres des baptêmes et des mariages.
Pour obtenir le soutien de certaines tribus locales, les autorités japonaises autorisaient la polygamie ; ce que combattait ouvertement Pierre To Rot. Sur dénonciation, Pierre est arrêté à Noël 1944. Au siège de la police on lui demande s'il prêchait, ce que le catéchiste confirme. Après avoir été frappé au visage et à la nuque, Pierre est emprisonné dans une petite cellule sans fenêtre. Il est condamné à deux mois de prison dans le camp de concentration de Vunaiara.
Une fois, sa femme et ses deux enfants viennent lui rendre visite, elle le supplie de renoncer à être catéchiste pour qu'il reste en sécurité. Mais Pierre est catégorique : « je ne renoncerai pas à mes responsabilités envers le peuple ».
Le jour de sa mort, il dit à sa mère : "La police m'a dit que ce soir, un médecin japonais viendrait me donner des médicaments. Étonnant puisque je ne suis pas malade. Je soupçonne que c'est une astuce". Il fait dire à sa femme « d'apporter sa croix et de bons vêtements pour pouvoir aller voir Dieu habillé de façon appropriée ».
Le 7 juillet 1945, Pierre To Rot reçoit une injection létale. Le chef du village de Rakunai, prévenu par un policier, exige de savoir ce que les officiers ont fait à Pierre, mais l'officier a dit : "Il est tombé malade, puis il est mort". Son oncle, envoyé à la prison, a emmené les restes du défunt pour l'enterrement à Rakunai.
Le Pape Saint Jean-Paul II a béatifié Peter To Rot le 17 janvier 1995 lors de sa visite en Papouasie-Nouvelle-Guinée, c’est le premier martyr mélanésien béatifié. Le Bienheureux Peter To Rot est fêté le 7 juillet (date de son entrée dans la vie éternelle) dans sa Papouasie-Nouvelle-Guinée natale ainsi qu'aux Îles Salomon, en Australie et par les Missionnaires du Sacré-Cœur.
[Source : à partir de la Lettre mensuelle de l’Abbaye Saint-Joseph de Clairval, 18 février 2009]
Bienheureux Peter To Rot, priez pour nous.
Dominique Soupé
JUIN-JUILLET : PERIODE D’ORDINATIONS SACERDOTALES
- Par Myriam de Gemma PARROT
- Le 02/07/2021
Traditionnellement la plupart des ordinations presbytérales ont lieu aux alentours du 29 juin, fête des Saints Pierre et Paul. Cette année, 130 nouveaux prêtres seront ordonnés en France (79 diocésains et 41 issus d’une communauté non religieuse ou d’une société de vie apostolique [dont 5 comptabilisés parmi les diocésains], auxquels s’ajoutent 12 prêtres religieux ainsi que 3 prêtres célébrant selon la forme extraordinaire du rite romain]. L’an passé on comptait 125 nouveaux prêtres.
En 1995, on recensait en France 28 694 prêtres dont 22 199 diocésains. En 2020 ils n’étaient plus qu’environ 12 000 dont la moitié ont plus de 75 ans. [Source : eglise.catholique.fr] Statistiquement, cela ferait théoriquement 1 prêtre pour 5 600 français !
D’après l’annuaire pontifical, au 31 décembre 2020, le nombre de prêtres dans le monde était de 414 582 pour 1,3 milliard de chrétiens (17,7% de la population mondiale). Si le nombre de vocations augmente en Afrique et en Asie, il diminue dans les trois autres continents.
L’évolution du corps presbytéral est préoccupante dans un bon nombre de pays de « vieille chrétienté », notamment en Europe. Certains concluent hâtivement à la mort lente de l’Eglise ! Les scandales qui l’affectent confortant leur prédiction… C’est méconnaitre la promesse faite par le Christ à Pierre : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise ; et la puissance de la Mort de l’emportera pas sur elle. » (Matthieu 16, 18) D’ailleurs l’Histoire nous le prouve. Combien de fois l’Eglise a-t-elle été menacée de disparition ? Les persécutions des chrétiens sous les empereurs Néron, Dioclétien… ; les invasions barbares ; les scandales du Moyen Age et de la Renaissance ; les massacres ordonnés par des révolutionnaires ; le communisme athée ; le nazisme … n’ont aucunement vaincu l’Eglise. A chaque fois des prophètes se sont levés et l’Eglise s’est relevée, toujours de plus en plus missionnaire !
Mais l’avenir de l’Eglise ne repose pas uniquement sur les épaules du Pape, des évêques et des prêtres. De nombreuses communautés sans prêtre le prouvent par leur zèle à maintenir la pratique religieuse et l’apostolat : célébrations et offices, préparation aux sacrements, service de la catéchèse, service des malades, des mourants, des personnes âgées, attention aux sans-logis, aux sans ressources … etc…
C’est dans la ligne de l’enseignement donné aux laïcs par Saint Jean-Paul II lorsqu’il commentait la Parole de Jésus : ‘’Allez, vous aussi, à ma vigne.’’ (Matthieu 20, 4) « Allez, vous aussi. L'appel ne s'adresse pas seulement aux Pasteurs, aux prêtres, aux religieux et aux religieuses -écrit Jean-Paul II - ; il s'étend à tous : les fidèles laïcs, eux aussi, sont appelés personnellement par le Seigneur, de qui ils reçoivent une mission pour l'Eglise et pour le monde. [Appel que le Saint Concile Vatican II avait déjà lancé au chapitre IV du document fondamental Lumen Gentium, la Constitution dogmatique sur l’Eglise] Jean-Paul II poursuit : « (…) le fidèle laïc est co-responsable, avec tous les ministres ordonnés et avec les religieux et les religieuses, de la mission de l'Eglise. » [Source : Jean-Paul II, Exhortation Apostolique Christi Fideles Laici, Les fidèles laïcs, 30 décembre 1988, n0S 2 et 15]
Dans notre diocèse, les écoles de la Foi du mois de juillet participent largement à la formation de nombreux laïcs susceptibles de seconder prêtres et diacres dans leurs missions pastorales.
Dominique Soupé
Ecoles de Juillet 2021
- Par Myriam de Gemma PARROT
- Le 02/07/2021
Ecoles Katekita - Re'o Tahiti - Nota
Ecole Primaire de la Mission
Te mau haapiira'a haapaari raa, les écoles de formations :
katekita re'o Tahiti (katekita en langue tahitienne)
Re'o Tahiti (Cours de Tahitien)
Nota e te himene faaroo (Solfège et chant religieux)
Se tiendront, cette année encore, à l'école Primaire de la Mission de Papeete,
Elles débuteront par la messe d'ouverture, le lundi 6 juillet 2021 à 8h00
Pour se terminer par la messe de clôture, le vendredi 30 juillet 2021 à 17h00.
Vos inscriptions sont à déposer au secrétariat de l'Archevêché de Papeete, ou directement sur place après la messe d'ouverture.
Pour de plus amples informations, veuillez appeler au : 87 302 692 ou au 40 502 351
La direction,
Ecole « NAZARETH »
Paroisse du Sacré-Cœur de Arue
L’école de la Foi « NAZARETH » est une école de formation des catéchètes. Elle émane du Service Diocésain de la Catéchèse.
Son rôle consiste à former toutes les personnes qui souhaitent enseigner ou qui enseignent déjà la catéchèse aux enfants et/ou aux adolescents.
Pourquoi NAZARETH ? Pour avoir « une expérience préalable de catéchèse », être « de fidèles collaborateurs des prêtres » et recevoir une « formation biblique, théologique, pastorale et pédagogique adaptée ». Enfin être « disposés à exercer le ministère là où cela sera nécessaire ». (Lettre apostolique Pape François publiée mardi 11 mai 2021).
Cette école est ouverte à toute personne qui désire être formée pour mieux transmettre la foi aux enfants qui nous sont confiés dans nos paroisses, dans les collèges ou les lycées et même dans les foyers, avoir plus de 16 ans et avoir reçu le sacrement de la confirmation.
Cependant, en raison des règles sanitaires qui sont en vigueur, il nous sera demandé de les respecter.
Vous pouvez obtenir le flyer de l’école sur lequel figure la fiche d’inscription dans vos paroisses, à la librairie Pure Ora ou à l’Evêché. Cette fiche devra être signée par votre curé de paroisse ou votre directeur d’Etablissement.
La participation financière est de 12 000 francs pour le mois de formation.
Pour de plus amples informations, vous pouvez appeler aux numéros suivants :
Diacre Gérard PICARD-ROBSON au 89.20.99.81 ou gerardpicardrobson@yahoo.fr
Liliane FREBAULT au 87.72.59.70
Jean-Pierre KWONG au 87.72.84.79 (secrétariat)
Vous serez les bienvenus
Diacre Gérard PICARD-ROBSON
Ecole EMMAÜS 2021 à Pamatai
Paroisse Christ-Roi
L’école de la Foi Emmaüs se tiendra, cette année encore, à la paroisse Christ Roi de Pamatai, du 5 au 30 juillet 2021.
Qui peut venir à Emmaüs ? Les inscriptions sont ouvertes. En plus d’être une école de foi qui forme des hommes et des femmes aux différents ministères que sont – Katekita, Tauturu Katekita et Tavini Ta’a’ê - … Emmaüs est également ouverte à tous ceux qui veulent comprendre et découvrir la foi chrétienne telle qu’elle est enseignée par l’Église Catholique. Voilà pourquoi, tout le monde peut venir à Emmaüs – chrétien ou non, catholique ou non, croyant ou non …- ; une seule condition est exigée : de la bonne volonté dans une démarche respectueuse de vouloir découvrir et comprendre la foi chrétienne. Bienvenue à tous. Par rapport aux fiches d’inscription ? Elles sont absolument nécessaires pour les investis et les futurs investis (mandatés par le prêtre ou responsable de paroisse). Pour toute autre démarche personnelle de formation dans la foi, vous pouvez voir directement avec le Père Auguste.
Il a été́ décidé qu’en raison de la crise sanitaire, le quota des inscrits sera de 80 personnes pour les deux premières semaines et 80 autres pour les deux dernières semaines.
En revanche, pour ceux et celles qui seront investis Ministres de la Sainte Communion, Tauturu-Katekita ou Katekita, le mois entier de formation est exigé. Toutefois, une autorisation exceptionnelle sera accordée pour "un mois de formation complet" pour ceux qui en feront la demande.
Le programme de Emmaüs 2021 ? Voir la page facebook Ecole Emmaüs Tahiti.
La participation financière est de 1500 francs la semaine de formation.
Pour de plus amples informations, vous pouvez appeler aux numéros suivants :
la paroisse 40 72 54 50, Père Auguste 87 72 68 08, Diacre Norbert 87 73 20 42,
Willy (secrétariat) 87 74 04 61. Ou encore, nous écrire sur la page facebook Ecole Emmaüs Tahiti.
Maroi nui
Père UEBE-CARLSON Auguste
Antioche-Anetiohia
Paroisse Notre-Dame de Grâce
La formation chrétienne d'Antioche-Anetiohia en langue tahitienne a la joie d'informer, qu'elle sera accueillie au mois de Juillet, en la Paroisse Notre-Dame de Grâce à Puurai-Faa'a, dont elle remercie le Père Auguste Uebe-Carlson, curé, son vicaire le Père Charles Tabanou, les diacres ainsi que les paroissiens.
Les inscriptions ouvertes à tous pourront se faire maintenant auprès de votre curé ou diacre(s) de Paroisse".
La direction
Ecole de la Catéchèse en Langue Tahitienne pour Adultes
Plaquette d’information n.21-pj2-plaquette-de-formation-du-hf-2021.pdf
Ce mois de juillet, l’école de la Catéchèse en langue tahitienne pour adultes se déroulera comme dans son habitude à l’école de la MISSION, du 05 au 30 juillet 2021.
Elle accueille les laïcs et les « tavini » (katekita, tauturu katekita, ministre extra Ordinaire de la Sainte-Communion) qui ont la charge de préparer les adultes aux sacrements ou les entrées en Eglise. Ils pourront approfondir leurs connaissances et leurs pratiques d’enseigner la catéchèse dans leur paroisse.
Elle est ouverte également aux personnes de mouvements différentes (rosaire, jeunes, légion de Marie) désireuses de connaître le ministère de la catéchèse pour adultes.
Les cours seront assurés du Lundi au Vendredi, uniquement en matinée.
Ils seront particulièrement axés sur l’acquisition et le renforcement des connaissances et des notions bibliques, méthodologiques, pastorales, afin de se constituer un bagage spirituel et de donner les atouts afin de pouvoir enseigner et préparer les jeunes et adultes dans nos îles.
Cette année la retraite se fera au sein de l’école de la Mission afin d’éviter tout contact et toute propagation du virus du COVID.
Une cotisation de 5000 francs sera demandée à chaque « pipi » (qui inclus la retraite et les dépenses des frais de fonctionnement).
Pour toutes inscriptions, veuillez-vous rapprocher des responsables de vos paroisses ou du secrétariat de l’école (le jour de l’ouverture).
Contact : Diacre Patrice TEROOATEA
Tél : 40 56 19 69 – Vini 87 74 66 80
INHUMATION, CREMATION, « LIQUEFACTION », DON DES CORPS A LA SCIENCE
- Par Myriam de Gemma PARROT
- Le 25/06/2021
Les anthropologues considèrent que les rituels funéraires sont un des fondements du passage à la civilisation. Les funérailles et le deuil collectif sont des moments particuliers de sociabilité qui marquent l'histoire d'un groupe.
Jeudi 17 juin dernier, le CESEC a donné un avis favorable -assorti de quelques recommandations- au projet de Loi du Pays relatif à la crémation, à l’exploitation et au suivi de crématorium en Polynésie française. C’est l’occasion de recentrer la réflexion sur un certain nombre de règles et recommandations relatives à l’attention portée à nos défunts tant au plan de la loi civile qu’au plan religieux.
Nous pouvons distinguer quatre types de dispositions qu’une personne peut choisir pour le devenir de son corps après sa mort.
L’inhumation (enterrement) : c’est le type de sépulture le plus habituel que nous connaissons au fenua.
La crémation (certains disent ‘’incinération’’, mais ce terme est plutôt réservé aux animaux) : le défunt est placé dans un cercueil combustible et transféré dans un crématorium autorisé par les autorités civiles.
Les cendres sont rendues à la famille dans une urne. Il est interdit de conserver l’urne contenant les cendres d’un défunt chez soi. La famille peut soit réaliser la dispersion des cendres, soit inhumer l’urne dans une case de columbarium ou dans un caveau, soit la sceller sur le dessus d’une sépulture.
Jusqu’à présent la crémation ne peut se réaliser qu’en France ou en Nouvelle-Zélande.
Le don de son corps à la science (à ne pas confondre avec le don d’organe) : c’est une disposition que doit prendre la personne avant sa mort, devant deux témoins, après avoir pris contact avec une Université qui accueille les corps en vue de la formation des futurs médecins ou pour des recherches scientifiques.
Les corps ne sont pas rendus aux familles, en général ils sont incinérés. Les familles célèbres des « funérailles en l’absence de corps » [comme pour les défunts morts sur des champs de bataille ou lors de naufrages ou de catastrophes naturelles, et dont on n’a pas retrouvé les corps].
Seules les personnes qui meurent en France peuvent envisager le don du corps.
L’Eglise Catholique considère le don d’un corps à la science comme un acte d’amour et le témoignage d’une solidarité active.
La liquéfaction du corps (le terme scientifique plus correct serait « aquamation ») : il s’agit d’une technique autorisée aux Etats-Unis, au Canada et en Australie. Le corps est plongé dans l’eau chaude (à 93°C) contenant des agents facilitant la dissolution des chairs, puis porté à180°C sous une pression de 10 bars pendant 3 à 4 heures. Les « eaux » recueillies peuvent être jetées ou servir de fertilisant. Les promoteurs de ce processus mettent en avant son aspect écologique et un moindre coût en gaz à effet de serre ! La loi française, exigeant que le corps soit obligatoirement placé dans un cercueil, ne peut autoriser un tel processus.
En ce qui concerne la crémation les religions ont pris des positions particulières. La religion musulmane suit l’interdiction faite dans le Coran. La religion orthodoxe (encore qu’en Grèce la crémation soit autorisée), certains courants religieux juifs et protestants interdisent la crémation. Elle est tolérée par le bouddhisme et encouragée par le shintoïsme et l'hindouisme. Pour le jaïnisme et le sikhisme, la crémation est obligatoire.
L’Eglise Catholique n’interdit plus la crémation depuis le 8 mai 1963. Et le Code de droit canonique de 1983 précise : « L’Eglise recommande vivement que soit conservée la pieuse coutume d’ensevelir le corps des défunts ; cependant elle n’interdit pas l’incinération, à moins que celle-ci n’ait été choisie pour des raisons contraires à la doctrine chrétienne. » [Canon 1176 §3] La Congrégation pour la Doctrine de la Foi a publié en 2016 une « Instruction sur la sépulture des défunts et la conservation des cendres en cas d’incinération » [Ad resurgendum cum Christo/ Pour ressusciter avec le Christ, 15 août 2016] : « Pour ressusciter avec le Christ, il faut mourir avec le Christ, il faut ‘’quitter ce corps pour aller demeurer auprès du Seigneur’’ (2 Co 5, 8) [n°1]. (…) L’Église est appelée à proclamer la foi en la résurrection : ‘’La foi des chrétiens, c’est la résurrection des morts : y croire, c’est ressusciter’’ [n°2] (…) Suivant la tradition chrétienne immémoriale, l’Église recommande avec insistance que les corps des défunts soient ensevelis dans un cimetière ou en un lieu sacré. En ensevelissant les corps des fidèles, l’Église confirme la foi en la résurrection de la chair. (…) La sépulture des corps des fidèles défunts dans les cimetières ou autres lieux sacrés favorise le souvenir ainsi que la prière de la famille et de toute la communauté chrétienne pour les défunts, sans oublier la vénération des martyrs et des saints. [n°4] »
Toutefois, l’incinération n’étant pas interdite : « La conservation des cendres dans un lieu sacré peut contribuer à réduire le risque de soustraire les défunts à la prière et au souvenir de leur famille et de la communauté chrétienne. [n°5]
La conservation des cendres dans l’habitation domestique n’est pas autorisée. (…) les cendres ne peuvent être distribuées entre les différents cercles familiaux, et l’on veillera toujours à leur assurer des conditions respectueuses et adéquates de conservation. [n°6]
Pour éviter tout malentendu de type panthéiste, naturaliste ou nihiliste, la dispersion des cendres dans l’air, sur terre, dans l’eau ou de toute autre manière, n’est pas permise ; il en est de même de la conservation des cendres issues de l’incinération dans des souvenirs, des bijoux ou d’autres objets. » [n°7 ]
Comme le dit le Catéchisme de l’Eglise Catholique (CEC) : « Les différents rites de funérailles expriment le caractère Pascal de la mort chrétienne, et répondent aux situations et aux traditions de chaque région. » [CEC n°1685] Ne cédons pas aux modes, aux publicités de toutes sortes, restons fidèles à l’Eglise, à notre foi en la résurrection et aux traditions liées à nos cultures ancestrales.
Dominique Soupé
ET NOS SEMINARISTES ?
- Par Myriam de Gemma PARROT
- Le 18/06/2021
Le Jeudi 24 Juin aura lieu au Grand Séminaire d’ORLEANS la messe de clôture de l’année pour les séminaristes en formation. J’aurai la joie de présider cette célébration au cours de laquelle j’investirai lecteur et acolyte pour notre Diocèse notre frère Tareva TAITI. Cette bonne nouvelle me donne de partager en quelques lignes la situation de nos séminaristes. Je rappelle que nous avons à ce jour quatre séminaristes en formation à ORLEANS :
Martin finit sa formation et une partie de son stage comme diacre dans le diocèse d’ORLEANS. Il rejoindra définitivement notre diocèse courant Juillet à la paroisse de St Etienne à PUNAAUIA où il a été nommé lors de son ordination diaconale en Décembre 2020. Il poursuivra son stage diaconal dans cette paroisse dans l’attente de son ordination sacerdotale fin Novembre / début Décembre 2021.
Tareva poursuit sa formation en cycle de théologie à ORLEANS pour l’année 2021 – 2022.
Marcel poursuit également sa formation en cycle de théologie pour l’année 2021-2022
Ravaki finit sa première année en cycle de philosophie et poursuivra sa formation l’année prochaine.
A ces trois séminaristes restant en place s’ajoutera dès la rentrée prochaine Manoarii. Après deux années au Grand Séminaire de PAPEETE, et suite au stage qu’il avait effectué dans le diocèse de BATHURST au CANADA, il avait demandé à intégrer ce diocèse et suivait sa formation au Grand Séminaire de MONTREAL. Suite à des complications académiques, il a demandé à réintégrer son diocèse d’origine et à rejoindre les séminaristes à ORLEANS. Il y commencera donc son cycle de théologie en Septembre 2021.
Enfin, nous aurons la joie d’accueillir un nouveau candidat qui commencera en Septembre 2021 son année de propédeutique au séminaire d’ORLEANS sous la direction de notre P. Vetea, directeur de cette année de discernement.
Cependant, ne cachons pas que si le financement du Grand Séminaire à Punaauia était facilité par les dons, par un budget raisonnable pour notre diocèse, et par un nombre moindre de séminaristes (2 en 2018), sa délocalisation à ORLEANS représente un coût financier autrement élevé : pension, assurances, argent de poche, voyages… le tout multiplié par 4 cette année qui termine, et qui sera multiplié par 5 pour l’année à venir. Si nous prenons également en compte que le montant des quêtes dans notre diocèse a diminué de moitié en 2020 suite à la situation sanitaire qui a prévalu dans notre Fenua et aux difficultés économiques liées à cette situation, nous aurons besoin du soutien financier de tous ceux et celles qui pourront aider le diocèse pour faire face à cette dépense. Ne perdons pas de vue que nous aiderons ainsi à la formation de nos futurs prêtres, ceux qui, demain, célèbreront les messes, assureront la vie et la sanctification de nos communautés, assureront également la transmission de la Parole de Dieu et de la Foi de l’Eglise, avec, bien entendu l’aide des diacres et des Laïcs engagés dans l’Eglise. Pourquoi ne pas imaginer un « parrainage » permettant à ceux qui le souhaitent, de soutenir un séminariste, selon des modalités qui seraient à préciser ? L’idée fait son chemin… En attendant, nous pouvons toujours prier pour nos jeunes qui ont accepté de se mettre en route pour répondre à l’appel du Seigneur…
† Mgr Jean-Pierre COTTANCEAU
Monastère Sainte-Claire - Décès – Messe : dimanche 27 juin
- Par Myriam de Gemma PARROT
- Le 18/06/2021
Chers amis,
nous vous informons du décès de sœur Encarnacion REYES survenu ce mardi 15 juin à Alexandrie (Egypte).
Une messe sera dite à sa mémoire le dimanche 27 juin à 10h00. Notre Madre a été notre première abbesse durant 12 ans.
Son élan missionnaire a permis la fondation du Monastère. Aussi nous lui en sommes profondément reconnaissantes.